Chroniques Enradigats

Enradigats

 

Chronique sur le webzine France Metal Museum (février 2016)

http://france.metal.museum.free.fr/…/b/boisson_divine_01.htm

  

C’est sous l’écurie Brennus que la première galette du groupe BOISSON DIVINE est distribuée en 2013. Ou plutôt du duo, puisque c’est Baptiste Labenne et Adrian Gilles qui s’occupent à eux deux de toutes les e ici.parties vocales et instrumentales du CD qui nous préoccupe ici.

Si vous n’êtes pas originaires du Sud-Ouest, ne cherchez pas à reconnaitre la signification des quelques mots dont sont garnies les paroles de la majorité des titres de BOISSON DIVINE.

Mais même si vous ne connaissez pas le patois des contrées du Sud-Ouest et plus particulièrement du Gers, cela n’est pas vraiment gênant. D’ailleurs, KILLERS s’est lui-même essayé à cet exercice avec « Arrantzale« , « Azken agurraren negarra« , « Madarikatua » ou « Ametsetan » chantés en basque, sans que cela ne soit une véritable gène pour l’auditeur.

Malgré tout, le livret de ce « Enradigats« , puisque c’est le nom de cet album, contient les textes des chansons, et quand ces dernières sont en Patois, une traduction est également disponible, tout comme une petite explication de prononciation et de diphtongues. Non content de nous fournir de la bonne musique, le disque nous apporte également de la culture régionale vous permettant d’apprendre ou d’en connaitre un peu plus sur « Lou Patouès !« .

La pochette représente un cep de vigne, ô combien indispensable pour la confection du floc de Gascogne ou de l’Armagnac… breuvages régionaux fort appréciés !

En ce qui concerne BOISSON DIVINE, le groupe à vu le jour dans le Gers en 2005, juste pour s’éclater. Puis les choses sont devenues de plus en plus sérieuses, avec un bon paquet de compos originales en stock. En 2012, certaines d’entre elles sont enregistrées pour la sortie de ce « Enradigats« .

Musicalement, nous sommes dans un registre plus paillard, déconnade, mais aussi et surtout de la fierté régionale, des racines et des coutumes… dans son aspect plus philosophique que politique… que les choses soient claires….

On entre dans le vif du sujet dès « Qué me’n tornarèi » qui nous propose une chanson rapide et enjouée où les instrumentalisations typiquement Folk (type cornemuse) sont mélangées en parfaite harmonie à des guitares saturées de sortie. D’ailleurs le solo est excellent et bien rentre-dedans. Le chant est doublé et chanté en patois. Un titre bien énergique, rapide, festif avec d’excellentes mélodies… on ne pouvait commencer mieux !

« Terre d’attache« , qui traite de l’attache régionale est plus dans un style Heavy, toujours bien construit, avec des refrains magiques et des parties à reprendre en chœurs.

Mais plutôt que de risquer d’être répétitif dans la description des morceaux, sachez que chacun possède un parfait mariage des instruments traditionnels (flûtes, cithares et autres instruments médiévaux) et des guitares incisives toujours bien présentes, car la musique de BOISSON DIVINE est avant tout bien Heavy Metal.

Nous avons des chansons enjouées, festives, énergiques et Heavy Metal de grande facture, avec des mélodies entrainantes et des refrains entêtants. Tout cela forme un ensemble cohérent et agréable, avec des variations et breaks bien trouvés… « Troisième mi-temps« , « Que de melhor« , « Hihota de dela l’aiga« , « Cama crusa« … rien à jeter !

Nous sommes bel et bien dans le Folk Metal festif avec BOISSON DIVINE. Les amateurs de groupes tels que les Néerlandais de HEIDEVOLK ou les français de CAVE GROWL… en précisant cependant que chez BOISSON DIVINE le chant est mélodique et clair. Les Gersois sont également très proches dans le genre du groupe HAEREDIUM, pour bien situer la chose…

BOISSON DIVINE ne fait pas seulement preuve de découverte, mais réellement de véritable révélation et dès son premier effort discographique, se hisse comme valeur sûre dans le domaine du Folk Metal français.

Depuis cet album, les deux compères ont su s’entourer d’autres comparses afin de fouler les scènes. Non, le folk metal n’est pas mort ! Non, la culture Gasconne n’est pas morte ! Et BOISSON DIVINE en est le parfait porte-drapeau !

Vous aimez le Folk Metal ? Vous aimez le Heavy Metal ? Allez donc vous jeter une rasade de BOISSON DIVINE, il y fort à parier que vous ne le regretterez pas !

 

-Article sur le site de L’estivada 2015 (juillet 2015)

Boisson Divine ne pouvait qu’être le fruit d’un pays de vigne et pourtant non : il est le fruit de plusieurs ! D’un coin de Gers entre Madiran, Côtes de Gascogne et, bien sûr, Armagnac. Ils en ont d’ailleurs conservé le côté « nhac » ! Baptiste et Adrien ont commencé à jouer ensemble à 14 ans, et ils ont à peine aujourd’hui dépassé la vingtaine. Ces deux cadets de Gascogne devaient l’être également au rugby, leur sport national à eux, qui leur conféra vigueur et force brute tout en leur apprenant dans le même temps l’humilité, l’esprit d’équipe, la camaraderie et la solidarité. Pour être si souvent tombés à terre ils ont fini par en savoir l’odeur et le goût, ils ont fini par écouter sa musique, qui devint leur musique, faisant d’eux des enradigatsde cœur et d’esprit. Bercés de folk-metal européen (Finntroll, Eluveitie, Korpiklaani…) et secoués par le légendaire pyrénéen et la culture gasconne (Nadau, Los Pagalhós…), à moins que ce ne soit l’inverse, ils ont tout naturellement associé les deux. Ce jeune groupe qui, à seulement deux membres proposait déjà un son fort et ample s’agrandit pour la scène et un second album en préparation. Une relève qui s’assure et qui assure !

 

Petite chronique sur CALAMEO, Sélections musique et cinéma 16 Octobre 2014

http://fr.calameo.com/

 

On découvre cette formation par une musique rigoureuse, bénéficiant d’une production adéquate. Ce qui marque les esprits, c’est l’aisance du duo à additionner des parties folkloriques, que l’on retrouve en partie avec des instruments tels que la cornemuse ou l’accordéon, à un Heavy Metal qui marche du feu de dieu.

 

 

-Une chronique du website folk-metal.nl (en anglais, le 03-03-14)

http://www.folk-metal.nl/2014/03/boisson-divine-enradigats-2013/

By: Michel
Score: 7,5/10
Release: 27-5-2013
Label: Independent

True, I have to admit there’s is a lot of crap in folk-metal, and a lot bands sound like each other. But honestly in which music-genre isn’t this the case. But every now and then a great musician stands up and invents a whole new kind of music. Again I must be honest, this isn’t the case with Boisson Divine, it’s true folk-metal, that’s for sure. But there are great musicians who are able to create their very own sound and style withing such a genre. And while we always want to stay honest: Baptiste and Adrian are these kind of musicians. 
Listening to Boisson Divine, you will never think you’re listening to another band. They have taken the nice elements of their own region, Gascogne in the French Pyrenees. The mix with heavy metal, might be a ‘regular’ one, but the brew which comes out of this vessels is unique. It’s happy full of joy, caused by the influence of their nice wine probably, it’s has the power of the harsh landscape, where the survival of the fittest is daily life. With the beauty of the awesome landscape of their homeland. And it’s positive and proud, like the people of these region.
And there’s something else in which they show, they like to do it their own way. Of course they sing about their land, their heroes and so on, but they sing about their sport as well: Rugby.
Put these things together and you get a very nice album. No grim and dark sinister folk-metal, but the fresh wind blows it all in the open. Clean guitars, clean singing, very nice and fresh to listen to. Hope they can conquer all their problems and release another great album in the future.
When you like something different, something cleans with nice authentic instruments, buy this one at their bandcamp.

 

 

-Un article paru sur le webzine russe HITROE (traduit du russe - 02-02-2014)

http://www.hitroe.com/radio/archive/boisson-divine-que-men-tornari/

Boisson divine est une combinaison de musique traditionnelle et de heavy metal, dans la veine de In Extremo et de Cruachan : du Folk métal.

Ce style très populaire en Europe et en Amérique est comme un retour un retour aux sources : une musique traditionnelle mise en avant par un traitement moderne qui parvient à gagner le cœur de nombreux fans, indépendamment de la langue utilisée.

 

Boisson divine, quant à lui, utilise la langue française et gasconne, accompagnées de puissantes mélodies qui créent un désir irrésistible de les écouter en taper du pied.

Chacun des musiciens a son propre métier, ce qui ne les empêche pas d’écrire de la bonne musique. En sortant son premier album en 2013, Enradigats, Boisson Divine a immédiatement conquis de nombreux fans à travers le monde.

Une des chansons les plus populaires d’après le public est le titre « Que me’n tornarèi », qui est une chanson optimiste et joyeuse avec beaucoup de passage à la cornemuse. Et celle-ci, étonnamment, ne nous sort pas de la chanson ; elle est au contraire au cœur de toute la mélodie.

Cette performance professionnelle indique clairement la volonté de Boisson Divine de bien travailler le son.

En conclusion, un grand projet, dont je recommande l’écoute.

 

 

 

 

 

4,5/6 chez le cultissime METALLIAN :

http://www.metallian.net/

 

BOISSON DIVINE

Enradigats

4,5/6

FOLK METAL

LABEL : Brennus Music

www.brennus-music.com

Ils sont rares les combos mettant en valeur le Gascon ! La personnalité de Boisson Divine est très forte, le sujet est digéré et maîtrisé. La face metal est très proche de Running Wild et de la touche bien brute des premiers Skyclad se fait sentir. L’autre face, celle folk, est très variée utilisant divers instruments à découvrir ainsi que du chant en Gascon. C’est accrocheur, fluide, bien pensé et surtout, l’identité metal est bien là !

Christophe Ciretti

 

 

Chronique (Enradigats 8/10) sur le très bon webzine SENS CRITIQUE :

http://www.senscritique.com/album/Enradigats/critique/31273310

Critique publiée par Moussur le 4 mars 2014

Bon, dans notre pays, il faut avouer que le domaine du Folk Metal est un peu sinistré, il y avait bien le groupe « Hantaoma » issu du groupe folk « Stille Volk » qui avait déjà rendu sa copie et avait fait un excellent travail avec des chansons fait par un groupe des Pyrénées qui chantait en gascon des chansons issue du la musique traditionnelles des Pyrénées mais aussi des textes issus de leurs propres compositions, l’album final n’aurait pas été renié par « Finntroll ». Mais à part ça et bien… Que des groupes bretons! étant donné que moi aussi je suis de Gascogne, j’ai toujours été chagriné de voir que l’on avait l’une des villes les plus rock de France (Bordeaux) et si peu de bon groupe locaux en ce qui concerne le Folk Métal, même s’il y avait de bons groupes de rock qui apparaissait dans le viseur (Papà Gahús, The Inspector Cluzo…).C’est donc dans un désert de brebis égarés qui ne cherchaient qu’un berger pour effectuer la transhumance vers les puretés du rock qu’apparaît le groupe récemment formé « Boisson divine »…

Je vous préviens néanmoins, si vous cherchez un nouveau « Hantaoma », ne vous arrêtez pas, les deux ne font pas du tout dans le même segment, certes, il s’agit toujours de Folk Métal mais là où les pyrénéens avait des tendances Death Metal et Black Pagan, Boisson divine préfère s’orientait vers un côté plus Hard Rock, on retrouve donc un côté pêchu, vivant et plein de fureur de vivre.
Par ce côté-ci, l’album Enradigats nous livre 9 chansons (dont 3 en Français) pleines de joies, prêchant la fête et la boisson, et une identité qui ne se complaît pas dans un militantisme envers l’Etat français comme le font trop souvent les groupes de buveurs de cidres celtes. Nous avons donc un album remplie d’une énergie positive (sans l’effet « Miss France » du kitsch version métal) chantant l’amour de la terre d’attache et le ruissellement du sang de la terre, le tout servie par des guitares très hard rock parfois heavy, il y a un côté « Magos de Oz » et l’hédonisme de « Korpiklaani » qui se rejoignent dans leur chanson ce qui est un beau compliment, tout de même! Seule une chanson se démarque de cette ambiance, c’est « Camo Cruso » qui est une chanson pagan metal mais qui fait figure d’une conclusion d’album superbe.
Pour conclure, je vous encourage à acheter l’album qui demeure tout de même disponible à l’écoute sur leur bandcamp dans son intégralité, moi je pense que j’ai trouvé le meilleur groupe de Folk Metal français de 2013, et je défie quiconque d’en dire le contraire!

L’article sur son site : http://boissondivine.bandcamp.com/

 

 

 

 

Chronique sur webzine (en anglais) THE METAL OBSERVER

http://www.metal-observer.com/3.o/review/boisson-divine-enradigats/

 

Boisson Divine (French for “heavenly beverage or drink”) caught me by surprise when I first heard their debut album Enradigats, out via Brennus Music. I knew that they were folk metal, but I definitely did not expect them to be this energetic, good and also somewhat original! Hailing from the Gascogne in the south western part of France, the duo has a few things going for them and enough of it to hit a record deal without even releasing any demo prior.

 

Thing number one (and no, I am not quoting Dr. Seuss here  is that they do not only sing in French, but also in their local dialect, which gives the tracks even more of a flair of their own. Thing number two, they utilise the boha as their folk instrument of choice, which is a Gascon bagpipe, which has a softer sound than its Scottish cousin, and thing number three is that they just sound fresh and different from the slew of other bands inhabiting this sub genre. So what does all of this end up as a result? Good!

 

Adrian Gilles and Baptiste Labenne often double up their vocals, creating an interesting effect, which together with the language seems to add energy to the songs. Look no further to get a very good idea of what Enradigats is about than opener “Que me’n tornarèi”, which is uptempo, fun and fresh, with the boha and the doubled vocals, sounding nicely difference than your usual Scandinavian or Slavic folk metal without resorting to a gimmick of some sorts.

 

Not all is just fresh and fun, “Vendanges” (“Harvest”) has a more serious approach, with thunderous drums and a mid-paced rhythm, and closing 8-minute epos “Cama Crusa”, which features some extended instrumental passages, plenty of changes and an almost defiant sounding chorus, great closer! Other than that, though, Boisson Divine deliver energy galore, be it mid-paced (“Terre d’attache”) or upbeat (“Hilhóta de delà l’aiga”), ploughing through the 33 minutes of Enradigats with character and their own original style.

 

I love discovering gemstones like this, which you normally would not find, and Boisson Divine celebrate folk metal in their own way, fresh and fun, so go on the treasure hunt with me and unearth Enradigats, it is more than worth it!

 

 

Nouvelle chronique sur le webzine NAWAK POSSE (février 2014). 

http://www.nawakposse.com/

(rubrique chronique, puis BOISSON DIVINE)

BOISSON DIVINE – Enradigats:
Un seul mot me traverse l’esprit à l’écoute de cet album : génial !
Et oui, cet opus se résume à peu de chose près à ce mot tellement ce groupe occitan est bourré de talent. Il te fout une pêche grosse comme ça avec son métal chanté en français et en occitan sur un fond musical quelque partKORPIKLAANI et MAGO DE OZ ! C’est super festif ( » Que de melhor « ), hyper mélodique et l’ensemble n’en reste pas moins bien heavy ! La production est adéquate et l’on se prend rapidement à reprendre en choeurs des titres complètement géniaux comme  » Terre d’attache  » ou  » Vendanges « . On retrouve aussi des instruments traditionnels comme de la flûte, du biniou ou de la bombarde qui sont introduits de façon magistrale à l’ensemble, ce qui nous au final un amalgame homogène aux multiples couleurs.
Tout est bon sur ce disque, que je déconseille vraiment à tous les dépressifs ! Nul doute qu’à l’écoute de cet album deBOISSON DIVINE la vie leur paraîtra moins fade ;o)

(Chronique réalisée par Wil)

 

 

 

Chronique d’Enradigats sur le webine PAVILLON666 :

 

http://www.pavillon666.fr/webzine/chroniques/chroniques-albums-cd/chroniques-albums-cd-detail.php?groupe=8748

 

Boisson Divine est le projet musical de deux jeunes (Baptiste Labenne et Adrian Gilles) originaires du Gers. Le groupe voit le jour en 2005 et décide d’allier musique traditionnelle et Hard Rock. Et paf ! Ça donne du Folk Metal. En 2013, ils signent chez Brennus Music et sortent leur premier album « Enradigats »(Enracinés).Les textes de cet album sont le reflet du quotidien des musiciens : ça parle de rugby, de vieilles légendes, de patrimoine. L’univers de Boisson Divine est rempli de bonne humeur et de vieilles légendes, le tout soutenu par un mélange très surprenant entre instruments classiques et instruments anciens (cornemuse irlandaise, accordéon, flûte à trois trous, Whistle et de la mandoline). Pour la partie « Metal » on ne peut pas nier l’influence de groupes tels que Iron Maiden ou Saxon.Vous me direz que le mélange entre musique metal et musique traditionnelle est du vu et du re-vu dans d’autres pays mais ici, Boisson Divine ne cherche pas à vanter les mérites de sa belle région mais plutôt à faire partager le beau patrimoine de Gascogne.Avec Enradigats on rentre direct dans le vif. L’album débute avec « Que Me’n Tornaréi », un air de Boha (cornemuse irlandaise) pour raconter l’histoire d’un cadet de Gascogne qui part en guerre. On retrouve la cornemuse irlandaise sur le titre « Rondéu » pour un face à face avec une flopée de riffs metal ! La bonne humeur est de mise surtout avec des chansons comme « Vendanges » et « Troisième Mi-Temps » qui rendent hommage pour l’une au milieu viticole et pour l’autre au monde du rugby. La chanson de la fin « Cama Crusa » est pour moi l’indispensable de l’album. En plus d’être la chanson la plus longue de cet opus, elle est aussi celle qui offre le plus beau solo, le tout accompagné de mandoline. De plus, la légende qui sert de référence est très originale puisqu’elle évoque un monstre qui aurait perdu sa jambe, jambe qui serait devenue autonome avec pour particularité un seul œil au niveau du genou et mangerait les brebis ou les enfants pas sages.Boisson Divine nous offre une musique pleine de bonne humeur, très festive et entraînante. L’univers accueillant de nos deux compères de Gascogne risque fortement de vous envoûter, et vous transportera dans une région riche de son patrimoine.

 

 

 

 

Article dans le journal occitan LO JORNALET (18 janvier 2014):

 

http://www.jornalet.com/nova/2924/enradigats-lo-purmer-disc-de-boisson-divine-naveths-venguts-sus-la-scena-heavy-metal-occit

 

 

Enradigats, lo purmèr disc de Boisson Divine: navèths venguts sus la scèna heavy metal occitana

 

Bèra suspresa en aqueste debut d’annada, entaus qui aiman lo metal en occitan: la scèna, pichona enqüèra, que ved arribar un grop navèth! Boisson Divine que vien de sortir lo son purmèr album distribuit peu labèl francés Brennus Music (un labèl pro conegut dens lo mitan deu heavy melodic e qui venè ja discs de musica occitana) e de har los sons purmèrs concèrts.

 

 

Nau cançons de heavy metal dirècte, classic mes sincèr, produsit d’un biaish hòrt professionau, dab un cant brut, inspirat meilèu per la canta pirenenca e las cançons d’après-match-de-rugbi que per las cridadissas suberagudas d’un Judas Priest o d’un Manowar. Qu’i sentim tanben l’influéncia deus vesins bigordans d’Stille Volk / Hantaoma (eths que son de Gers).

“Ua musica universau e intergeneracionau qui amassa a l’entorn d’ua sola taula un metallista cap e tot e un pepé gascon deu berret usat peu temps!” com ac disen los quites musicians suu lor sit boissondivine.com

Que s’i enten tanben boha, flabuta e autes instruments tradicionaus de temps en quand… Que s’i enten francés tanben dens tres cançons, e los musicians qu’explican qu’a l’epòca on comencèn d’escríver e de compausar en 2005, n’èran pas enqüèra pro adaise en occitan, qu’aquestas cantas en francés e’us agradan tostemps mes que l’aviéner deu grop se harà tot en gascon.

De dus musicians per har lo disc, que son passats recentament a quate entà har concèrts…

Lhèu e’us ausiratz lèu!

Pascau Sebat

 

 

 

Après l’interview, voici la belle chronique d’Enradigats sur Soil Chronicles :

http://www.soilchronicles.fr/chroniques/boisson-divine-enradigats

 

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 9/10

Comment ne pas mieux commencer l’année 2014 qu’en fêtes?

Pour vous souhaiter une très bonne année,Celtikwar vous propose une belle découverte avec Boisson Divine. Il faut dire qu’avec un tel nom, il y avait de forte chance pour que le celte tombe dessus…. Hé puis là cela tombe très bien car c’est un réel coup de coeur.

Une petite présentation de la formation occitane s’impose peut être. Boisson Divine nait en 2005 par la rencontre entre le guitariste Baptiste Labenne et le batteur Adrian Gilles qui décident de mélanger un peu la musique traditionnelle avec le Hard Rock. Pour cela ils se mettent tous les deux aux chants et Baptiste sort les instruments du pays. Début 2013 ils signent chezBrennus Music pour leur premier album « Enradigats« .

Un album venant de chez Brennus Music, très réputé pour ses excellents groupes de Heavy Mélodique, qui plus est la division régionale Adreit, il fallait s’attendre à avoir une bonne surprise de Folk Metal. Il faut quand même avouer, qu’il est assez rare de voire des groupe de ce style défendre leurs couleurs et leur patrimoine au travers du Heavy Metal, on le voit bien évidement avec Korpiklaani pour le Nord, les Dropkick Murphys du côté irlandais pour ne citer que les plus connus… Quelques révoltés et barbares venus de l’ouest sortent encore le biniou et les bombardes, mais il est rare que cela se passe en dehors de la Bretagne ou de la Corse qui aiment se faire entendre. Rares sont les défenseurs du Gers, et c’est bien dommage car quand ils décident de s’exprimer, c’est très bien fait.

Boisson Divine nous propose des textes parlant de la vie du pays, on parle de rugby, de légendes et de l’histoire du pays, des textes chantés aussi bien en français qu’en Occitan. Avouez il y a de quoi se faire plaisir quand même non ?

« Enradigats » respire la fête et la bonne humeur, « Vendanges » vous fera danser, un hymne qui pourrait être chanté dans les vignes. Dès l’ouverture avec « Que Me’n Tornarèi » il est impossible de rester de marbre, un rythmique très entraînante. Tout l’album est fait pour la scène et le plaisir simple, avec un grand coup de coeur pour un « Cama Crusa » très Heavy au refrain qui pourrait bien faire lever les verres de bière en festival, un solo de guitare larmoyante capable de faire pleurer les plus endurcis d’entre nous, une remonté survitaminée qui ferait hurler de bonheur les afficionados de Air Guitare. Les amateurs de rugby adoreront « La Troisième Mi-temps« . Un moment plus traditionnel avec « Lo Cant Deu Pastor » où les lignes mélodiques sont très folkloriques.

Boisson Divine envoie du très lourd pour un premier album, une bonne claque qui fait rudement du bien. La France aurait peut être enfin trouver son groupe de Heavy Folk digne des ouvertures de KorpiklaaniIn Extremo ou autre Stille Volk. « Enradigats » marque des point et c’est un essai transformé pour ce jeune groupe qui a un avenir des plus prometteurs.

Certains trouvent dans la Boisson ce zeste de magie capable de décupler le plaisir, mais c’est aussi le cas avec la musique, un phénomène inexpliqué, le petit plus qui change doute la donne , la flamme Divine qui nous redonne le sourire.

Un conseil ne passez pas à côté…

Avec son écoute, vous aurez une très bonne année.

 

 

Chronique de BOISSON DIVINE dans le magazine LE CANARD GASCON (janvier/février 2014) :

CanardGascon54-12

 

 

Passage radio dans la programmation de radio RGB (janvier 2014) :

Chez radio RGB, quand on passe du boisson divine, on fait la fête !

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Interview sur le webzine Soil Chronicles, 7 janvier 2014:

http://www.soilchronicles.fr/interviews/boisson-divine

 

Est il possible de nous faire une présentation de votre formation, son histoire ses événements marquants?

-Le groupe fut crée en 2005, quand nous étions au collège de Riscle, dans le Gers.
Au départ nous nous retrouvions seulement pour la rigolade, puis au fur et à mesure nous avons pris plaisir à composer, si bien que nous nous sommes retrouvés avec un stock de compos suffisant pour pouvoir proposer un réel album.
Enradigats fut donc enregistré été 2012 à deux (Baptiste s’occupant des guitares, de la basse, des instruments traditionnels ainsi que du chant et Adrian de la batterie), par nos propres moyens dans la chambre de Baptiste avec du matériel plus que basique. Le mixage et le mastering (réalisés par Patrick « darkrhys » Guiraud) ont donné vie au cd maintenant disponible !
Nous avons d’ailleurs effectué notre premier concert le 21 décembre a Azereix (65) a l’occasion des 20 ans d’une école bilingue (Calendreta) à 4 musiciens.

-Pouvez vous nous parler un peu de vos influences ou groupes que vous écoutez beaucoup, on pense bien sur à du Koriklaani , les Drupkick Murphys ou In xtremo pour la partie la plus Hard/Heavy, mais il doit y avoir aussi des formations plus locales?

-Evidemment nous écoutons depuis tout petit le groupe Stille volk, mais la référence absolue en matière de musique locale reste Nadau !
Nous adorons aussi, et bien évidement, les nombreux groupes traditionnels (Los PagalhosEths Micalets, Los de L’ouzom, Daunas de Cor…)
-Pour la partie Métal, si nous devions choisir un seul groupe, Iron Maiden serait sans hésiter celui-ci !
Notre musique découle du mélange entre ces deux styles bien distincts.
Même si d’autres groupes ont osés le mélange avant nous, notre patrimoine local nous permet de nous démarquer dans cette scène productive qu’est le folk-metal.

-Vous mélangez avec aisance la langue occitane et le français, pourquoi ce choix? Une seule des deux langues n’aurait pas suffit pour représenter la diversité de vos textes?

Baptiste : Pour ce qui est du chant en français, il faut savoir que les chansons dans cette langue ont été composées à une époque où nous ne maîtrisions que peu le Gascon (exception faite de « terre d’attache » écrite par le frère d’Adrian avant que nous ayons pu poser la moindre parole et dont la qualité nous à largement satisfait). A l’avenir, le Gascon devrait être la seule langue présente sur nos albums. Bien que le Français soit compris par plus de personnes, nous avons la volonté d’affirmer notre identité musicale et de nous singulariser encore plus.
Adrian : C’est aussi pourquoi nous avons voulu intégrer des instruments traditionnels à un style à la base très heavy, nous aurions pu nous contenter d’avoir des compos rock/heavy mais cela nous semblait évident d’allier instruments tradi et chants Gascon.

-Comment procédez vous pour l’écriture de vos chansons, partez vous des mélodies, pour ensuite vous demander si vous allez chanter en français ou en occitan, ou l’inverse: vous avez un refrain qui semble bon et ensuite vous adaptez une mélodie?

Les mélodies viennent toujours en premier. ça peut partir d’un refrain, d’un couplet, d’un riff. Qu’importe la source.

-Quels sont les instruments folkloriques que vous utilisez? On distingue un instrument à « poche » type veuze, mais avec une sonorité particulière.

Cet instrument, c’est la boha (cornemuse landaise) qui à la particularité de pouvoir produire 3 notes de bourdon. Ensuite, on peut retrouver sur l’album, de l’accordéon, de la flabuta (flûte à 3 trous), du whistle et de la mandoline. Nous pensons étoffer cette section à l’avenir. Il y a tellement d’instruments méconnus dans nos contrées que ce serait dommage de ne pas en utiliser un plus large panel. De nombreux trésors sommeillent en Gascogne.

-Vous écrivez directement pour la scène, avec une ambiance de bonne humeur qui se dégage de vos chansons, écrivez en pensant à chaque fois à la réaction de l’auditeur, ou laissez vous libre cours à vos envies?

Adrian : Nous n’avons pour aucune chanson pensé à la réaction de l’auditeur lors de sa création, ce n’est que le reflet de nos propres vies sans artifices. Les copains, la fête, le rugby… à 14 et 15 ans, l’époque de l’écriture des premières chansons, nous pensions juste a mettre en musique notre quotidien !
Baptiste : Bien que les refrains, où certains passages soient plus réfléchis pour maximiser l’accroche et l’aspect mémorable, nous voulons garder une certaine spontanéité. C’est un hasard calculé

-Vous avez publié dernièrement votre premier opus, quels sont les retours que vous avez eu?
16/20 en moyenne dans la presse spécialisée donc tout va bien ! (même au collège nous avions rarement des notes aussi bonnes sauf à la cantine  ). Blague à part, les retours sont tous positifs, qu’ils viennent de nos familles respectives (qui n’ont aucun lien dans le milieu métal) ou de la part d’amis headbangers ! c’est exactement ce que nous recherchions. Une musique universelle et intergénérationnelle qui rassemble autour d’une même table un métalleux pur jus et grand-père Gascon au béret usé par le temps !

-Signer chez Brennus Music, c’est un peu la consécration d’un groupe Français, que pensez vous de ce partenariat?

Baptiste : Nous en sommes très satisfait ! Notre contrat est très souple et nous laisse libres de disposer de notre stock comme on veut.

Adrian : Tout est parfait dans le contrat qu’Alain Ricard nous a proposé. PuisBrennus Music est quand même un label important, certes pas des plus connus, mais qui a signé de nombreux artistes de qualité ! Je vous invite à jeter un oeil sur le site www.brennus-music.com

-Est il possible de nous faire un Track by Track de votre opus, en décrivant chaque titre avec ce qu’ils évoquent pour vous, une anecdote lors de l’enregistrement, ou les boissons que vous avez bu lors de son écriture….

1. Que Me’n Tornarèi : 
C’est le premier morceau que j’ai composé à la boha. En général quand je me mets à un nouvel instrument, ça donne une chanson. Elle parle d’un cadet de Gascogne qui s’en va à la guerre et qui dit à sa terre qu’il reviendra un beau jour. Pour celle ci, un floc à été bu.
2. Terre D’attache : 
L’idée est venue en buvant un floc, blanc cette fois-ci. Son titre de travail était « Bournifles et cabougnats ». Aucun rapport avec le texte actuel qui parle de la Gascogne au travers de nombreuses métaphores et éléments historiques assez pointus.
3. Lo Cant Deu Pastor :
Elle m’est venue en allant aux vignes, je suis vite rentré pour l’enregistrer sur un vieux magnétophone, j’ai prit un floc puis je suis re-parti épamprer. C’est une métaphore de la transmission de la langue.
4. Vendanges : 
Trop ancien pour s’en souvenir. En tous cas, tout est dans le titre. C’est un hommage au milieu viticole, nous l’avons écrite a nos tout débuts, autour d’une bouteille de floc !
5. Rondèu : 
L’alliage (pas le groupe) parfait entre tradition et modernité. Boha vs guitare électrique. Une rencontre orgiaque, un derby jouissif pour toute oreille raffinée. Sans un verre de floc nous n’aurions peut être pas pu la réussir à ce point
6. Qué De Melhor : 
Première chanson composée en langue gasconne, d’où un refrain simple et percutant. Elle parle des fêtes de village au sens large, un floc semblait important lors de son écriture !
7. Troisième Mi-temps : 
Composée entre 2 verres de floc, à une époque où nous étions bien meilleur pour finir les pots de pâté à la réception que pour plaquer les joueurs adverses. Du heavy metal sans fioritures.
8. Hilhòta De Delà L’aiga : 
Chanson traditionnelle gasconne à 3 voix sur les misères d’une bergère, remise au goût du jour par nos soins… Elle nous coûta une bouteille de floc.
9. Cama Crusa : 
Le pavé de l’album. Tout est parti du petit air de mandoline qu’on entend après le long solo. Elle parle d’une légende. Un monstre pyrénéen aurait perdu sa jambe. Elle serait devenu autonome (avec un oeil unique sur le genou) et descendrait de la montagne le soir pour manger les brebis égarées où les enfants trop turbulents et vice-versa. Etant nous même assez turbulents, nous avions décider de boire un verre de floc au cas où la Cama Crusa viendrait nous chercher.

-Pouvez vous nous dire quelques mots sur la pochette?

Enradigats signifie Enraciné. c’est ce que nous sommes, et c’est ce qu’est le Cep de vigne qui compose la pochette !
Ce Cep nous le voyons partout, tout le temps, quand nous ouvrons les volets de nos maisons respectives, au détour des chemins, sur les bouteilles de vins que nous buvons… bref il fait parti de nos vies. Regardez la pochette, il semble être en mouvement, vous invitant à rentrer dans une danse traditionnelle et puisant ses racines au plus profond de la terre ! Pour ce premier album ce choix s’imposait; il représente notre musique.

-Vous avez peu être une news de dernière minute à nous donner?

Effectivement ! nous avons soif de concert (on a malheureusement refusé de nombreuses propositions car à deux il nous était impossible de faire de la scène), de ce fait, nous avons recrutés Lucas, un jeune du cru qui officie en tant que guitariste !
Pour les autres instruments nous avons plusieurs pistes !

-Des info de concerts ou des dates à annoncer?

Rien d’officiel pour le moment, car comme expliqué plus haut nous sommes en phase de recrutement pour pouvoir faire de la scène.

-Je vous laisse les derniers mots.

Le but de Boisson Divine peut paraître un peu utopique, mais nous voulons vraiment sensibiliser les gens à cette culture Gasconne, afin qu’elle ne se meurt pas à petit feu. Nous sommes jeunes, musiciens et conscients qu’il est important de continuer à jouer et à chanter notre région !
Un grand merci à toi Celtikwar du webzine Soilchronicles !!

 

 

 

Passage radio sur RTL Limoges (95.4), dans l’émission de Decibels Overdose du 04/01/2014 :

decibelsoverdose 04-01-2014

 

Un 16/20 aussi chez la guilde du metal :

http://ultimetal.free.fr/chroniques/c_boissondivine-enradigats.html

 

« Enradigats« 

Sorti le 29 Mai 2013 chez Adreit/Brennus Music

      Le concept est loin d’être nouveau, et pourtant… On ne peut s’empêcher de se dire, en écoutant Boisson Divine, que la recette a déjà été utilisée maintes fois par de nombreux groupes scandinaves, germaniques ou même français, mais que cette fois c’est différent. Ils ne sont qu’une paire de musiciens occitans derrière ce projet farfelu monté en 2005 à Riscle dans le Gers, mais leur région regorgeant de folklore par tous les pores, ils n’ont pas eu besoin d’aller chercher bien loin leur inspiration: les fêtes culturelles, le rugby, la bombance, la condition paysanne dans les terres, et les légendes locales bien sûr, tout étant bon pour écrire des chansons dansantes et énergiques!De nombreuses références musicales se rappellent à nos bons souvenirs pendant ce voyage à travers les époques: on pense surtout à Stille Volke dans le procédé d’utilisation d’instruments issus du patrimoine comme flûte, bombarde, vielle à roue et tout ce qui s’en suit. Ces derniers sont également déjà passé du coté obscure du metal avec leur album Malombra [sous le nom Hantaoma] mais ils étaient loin d’être aussi percutants et fédérateurs que l’est le duo gascon. Ils chantent d’ailleurs autant en français que dans leur langue régionale leurs hymnes à la fête et diverses odes à leurs origines, sur un tempo endiablé terriblement entrainant, à l’image des finlandais de Korpiklaani entre autre le chant écorché en moins. Puisque nous évoquons les voix, le registre utilisé est également inspiré des chants traditionnels entonnés pendant les moments de liesse d’antan: voix rondes et fortes, presque lyriques, appelant à reprendre leurs paroles en chœurs. Seule exception au rythme effréné soutenu sans relâche le long des huit premiers morceaux, le titre de clôture joué en retenue comme s’il traitait d’un sujet plus grave. Le duo se revendique aussi de la scène heavy metal originelle, peuplée de groupes encore vaillants, particulièrement nos voisins d’Outre Manche. C’est chez Iron Maiden ou Saxon qu’ils vont chercher la flamme pour écrire les riffs, car en parallèle aux sonorités folkloriques fondatrices a été posée une bonne base metal portée par l’indémodable trio guitare/basse/batterie. Le mariage entre ces deux mondes ayant déjà maintes fois fait ses preuves, inutile de vous faire un croquis pour vous expliquer à quel point ça le fait grave une fois de plus, et mieux encore!

Tout cela respire la sincérité et le vécu, comme si les deux membres de Boisson Divine ne faisait que narrer leur propre vie, ainsi que celle de leurs ancêtres sur ces terres qu’ils aiment tant. Leurs compositions semblent couler comme l’eau d’une source, sans se soucier des modes ou des contraintes médiatiques, même si dans leur cas ils sont plutôt bien tombés! Le metal folklorique est en effet sur une pente ascendante depuis quelques années, et le succès de formations comme Finntroll, Eluveitieou dans un genre plus punk Dropkick Murphys (influences revendiquées par le groupe) montre bien la santé de fer propre à cette scène actuellement. Cet album ne fera qu’ajouter une solide pierre à un édifice apparemment inébranlable.

16/20

Par Yroenn

ENRADIGATS chroniqué sur le blog metal « le bois du chaperon rouge »

http://metal-blogs.com/alonewithl/2013/12/26/boisson-divine-enradigats/

ou site le site spirit of Metal http://www.spirit-of-metal.com/album-groupe-Boisson_Divine-nom_album-Enradigats-l-fr.html  

BOISSON DIVINE : ENRADIGATS

 

posted by admin on décembre 26th, 2013

Les bonnes rencontres sont majoritairement celles dont on ne s’y attend pas, parfois de par chez nous. En cette année 2013, la France fait une démonstration de force dans le secteur du folk/pagan, alors que les grosses formations étrangères du genre sont soit en roues libres soit en totale décrépitude. Les apparitions prodigieuses se multiplient. Nous en comptons un petit nouveau en provenance du Gers. « Boisson Divine » voit le jour officiellement en 2005, mais ces deux auteurs étaient alors trop jeunes pour entrevoir alors une vraie carrière (ils avaient respectivement 14 et 15 ans). A l’orée de l’année 2012, Baptiste Labenne et Adrian Gilles ont estimé qu’il était temps pour eux de passer enfin aux choses sérieuses et se lancent dans la création d’un premier album, qui voit le jour une année plus tard. Cet ouvrage est un véritable produit de terroir, qui, contre toute attente, hisse « Boisson Divine » parmi les hits folk metal du moment. Ce n’est pas assez souvent que le label Brennus nous sort du foie gras artisanal de grande qualité. La musique de « Boisson Divine » est bien plus gentille que les révélations françaises de l’année « Cristalys », « Lutece » ou « Valuatir ». On ne fait pas dans le black pagan, messieurs. Ici, en Gascogne, c’est la joie, le bon vivre, les tablées de nourriture. Prenez et mangez. Il n’y a aucune nostalgie, puisque le pays se définit au présent comme le plus beau du monde. Ne soyez pas surpris d’entendre un langage étranger, du moins peu commun dans le folk metal de « Boisson Divine ». Les deux compères n’emploient pas forcément le français actuel, plutôt le dialecte gascon de chez eux. Le résultat est autant étonnant et convivial. On s’imagine même retrouver l’éblouissante richesse folklorique des deux dernières pièces de « Dalriada » à travers un « Que Me’n Tornarèi » finement manié. Point d’introduction dans cet album, on passe directement au vif du sujet, et la calotte est donnée d’entrée, sans le moindre préliminaire. On découvre cette formation par une musique rigoureuse, bénéficiant d’une production adéquate. Ce qui assez rare pour les premiers essais de ce type de combo modeste. Ce qui marquera les esprits sera certainement cette aisance qu’ont nos amis à additionner des parties folkloriques, que l’on retrouve en partie dans des instruments tels la cornemuse ou l’accordéon, à un heavy metal qui marche du feu de dieu. La cornemuse est utilisée sur « Que Me’n Tornarèi ». C’est au tour de l’accordéon de se faire remarquer sur le très prenant « Lo Cant deu Pastor », juste avant qu’il ne se fasse littéralement gober par le chant, la batterie et la guitare électrique, qui pour le coup ont effet de créer une lame de fond mélodique d’une grande puissance. Il y a autant d’énergie et de vitalité que sur le court « Hilhòta de Delà l’Aiga », qui nous galvanise de sa teneur épique et de sa prestance, allant parfois toucher du bout du doigt le power metal sur sa partie rythmique. A l’inverse, la part folklorique sera beaucoup plus attirante que la part heavy metal sur « Qué de Melhor ». Peut-être à cause de l’impression renfrognée que donne ici la guitare. Néanmoins, malgré ces réserves, il y a de quoi devenir épris de ce morceau. L’aspect dansant y joue un rôle avec certitude. On avait évoqué «Dalriada » comme une piste de jumelage Avec « Boisson Divine ». Certes, il n’y a pas de chant féminin chez eux, ni la présence de violon, mais cette florescence folklorique, mêlée à un heavy metal à dominance mélodique, aident grandement au rapprochement. Le chant nous orienterait par contre davantage vers un groupe comme « Stille Volk ». Quoi qu’un peu plus prononcé et engagé chez « Boisson Divine ». J’en veux pour preuve leur hymne conquérant « Terre d’Attache », qui se démarque également par un son volontairement nerveux et concassé. Dans une même trempe, cela réussit moins efficacement à « Vendanges » un poil trop neutre et répétitif, qui reste malgré tout plaisant à écouter. En évoquant les hymnes, il faudra saluer leur vibrant hommage au milieu du rugby, sport typique du sud-ouest, sur « Troisième mi-temps ». Le groupe leur a d’ailleurs consacré un clip. Même si le titre en question n’est pas particulièrement représentatif de l’ensemble de l’album au vue de sa sobriété et de son absence de teneur folklorique, il apparait sympathique et passe-partout. Sa forme directe, sans fioriture, est très appréciable. Cela permet, en supplément, de diversifier le contenu offert par l’opus. Dans cette stratégie, nous retrouverons posé en contradiction l’excellent instrumental « Rondèu », qui repose pour l’essentiel sur la magie sauvage du folk. La cornemuse et la flute y auraient eu l’idée de se changer en oiseaux. Les gascons iront plus loin encore en explorant une phase de grande élégance et de raffinement sur « Cama Crusa ». Principalement pour l’entame sillonnée par un piano glacieux et un fond atmosphère rafraichissant. Le restant explore un heavy graveleux de premier choix. Il ne faut rien sous-estimer. Tout mérite l’écoute avant jugement et possible passage au couperet. Après comparution, on louerait le ciel à ce duo formidable, les excusant de ne pas les avoir plus tôt mieux considérés. « Boisson Divine » n’a, à priori, l’air de rien, semble n’être parti que de rien. Descendus de leurs montagnes, ils sont prêts à vous donner la branlée, à vous faire une leçon de rugby, et de folk metal au passage. « Enradigats » est un album court sur le plan de la durée, mais il passera assurément de multiples fois sur votre chaine. C’est en tout cas un excellent et incroyable début pour la paire gasconne, qui n’a nullement à renier son caractère divin. Un régal, avec ou sans boisson. Ils chantent avec conviction et de façon admirable, la beauté de leur contrée, déjà réputée pour son armagnac et son confit de canard. Comme disait le plus connu des gascons : « Bonne cuisine et bon vin, c’est le paradis sur Terre ».

16/20

 

Bel éloge du Rock Fort Show (Aligre FM) le 12-12-2013

  La co-animatrice, Lady Sylv’, et bien sûr ça n’engage qu’elle, a qualifié Boisson Divine de « révélation française de l’année ». Merci infiniment

  boisson divine rock fort show 12-12-2013 (passage radio – mp3)

 

  Boisson Divine dans un classement 2013 sur Defenders of the Faith

top 5 par le membre ead666.

Bien entendu, ça n’engage que lui, mais être au coude à coude avec Manowar, c’est plus que flatteur !!  

http://www.dotf.fr/viewtopic.php?f=20&t=30751&start=25

  de ead666 le 06 Aoû 2013, 13:07

1. QUEENSRYCHE : « Queensryche »

2. DEATH DEALER : « War Master »

3. MANOWAR : « Kings Of Metal »

4. ENFORCER : « Death By Fire »

5. BOISSON DIVINE : « Enradigats »

 

BOISSON DIVINE SUR TF1 – émission de 4 mariages pour une lune de miel 30/10/2013

Du Boisson Divine sur TF1 ? Si si la preuve!! 4 Mariages pour 1 lune de miel du 30 Septembre 2013. Un de nos auditeurs nous a fait part de cette étonnante trouvaille. C’est aussi rigolo que le titre Rondèu a été utilisé en fond sonore pour symboliser…la Bretagne!! Allez sans rancune les bretons!

http://www.youtube.com/watch?v=6GBcWeyGVno

 

Chronique sur le webzine FRENCH METAL

 

  Quand Brennus Music ne sort pas sur son catalogue un album répertorié dans le Heavy Metal, le Hard Rock ou bien le Blues, on ne peut que supposer que c’est un album Folk possédant un côté Occitan. Ça sera le cas pour le groupe Gersois BOISSON DIVINE. En ouvrant le livret, la 1ère page nous apprend comment prononcer les mots Gascon si vous avez envie de lire les paroles (certaines chansons sont également en Français). Et petit supplément sympathique, la traduction de chaque chanson. Là, je dis merci et je pense que plus de groupes devraient faire cet effort. Quant à la musique, le groupe nous baigne dans un Rock Metal Festif dont les thèmes sont les traditions du Sud Ouest, les chansons d’antan mises au goût du jour ainsi qu’une chanson sur le thème du rugby (parlant de troisième mi-temps, étonnant non ?). Au niveau des compositions, on reconnaît aisément les instruments folk traditionnels ainsi que les choeurs (la 1ère piste « Que Mé’n tornaréi » montrera que je ne vous mens pas). Et par-dessus tout cela, les guitares et la batterie ajoutent une force qui permettent d’accrocher de suite à l’album. Les chants masculins s’y intègrent aisément. Huit chansons festives bien accrocheuses qui sont très faciles à retenir surtout au niveau des refrains, une identité propre du groupe qui saura faire bouger un public dans les salles de fêtes des villages accrocs au ballon ovale et aux traditions Occitanes. Seule la dernière piste « Cama Crusa » durant près de huit minutes possède plus d’éléments mélancoliques et guerriers. Ce qui ne veut pas dire que la piste est mauvaise mais qu’elle se différencie des huit autres plus festives. Donc ne soyez pas choqués quand vous l’écouterez, je vous aurai averti. Pour conclure, l’album Enradigats de BOISSON DIVINE est un très bon album ne pouvant amener que de la bonne humeur et qui pourra animer vos soirées. A écouter sans modération.

Note : 16/20   Julien GAILLOT

 

Artcile sur BRENNUS MUSIC et BOISSON DIVINE dans la dépêche du midi du 24/08/2013  

      

 

INTERVIEW donnée sur le site de KAOSGUARDS

 

  http://www.kaosguards.com/content/view/8019/35/  

BOISSON DIVINE le 02/08/2013

Interview réalisée avec Baptiste et Adrian par mail. Si vous avez lu notre chronique ici  dans nos lignes vous avez découvert BOISSON DIVINE.

Enraciné (traduction du titre de l’album) dans sa terre de Gasgogne, Baptiste et Adrian pratiquent un folk métal avec une aisance qui les feraient passer pour de vieux briscards! Que nenni il s’agit du premier album et on ose imaginer qu’en sera t-il quand ils auront pris de l’expérience… En attendant la scène et l’alléchante suite de leur carrière nous avons demandé au duo de se dévoiler pour sortir de l’ombre qui’ils ne connaitrons pas longtemps au vu de leur talent. Ecouter BOISSON DIVINE c’est les adopter à coup sûr, alors foncez nom de d’la!!!

1- Bonjour à tous, pour commencer comment décririez-vous BOISSON DIVINE ?

Baptiste: On peut le décrire comme du « Heavy Metal gascon ». On joue sur trois tableaux d’influences. Tout d’abord le Heavy Metal dit classique (IRON MAIDEN, ACCEPT, HELLOWEEN…), ensuite les groupes régionaux de musique traditionnelle (Nadau, Lous de l’Ouzoum, Los Pagalhos…) puis enfin le Folk-Métal (ELUVEITIE, HANTAOMA…). On essaie de mixer tous ces éléments pour concocter notre « garbure musicale ». On s’inspire aussi pas mal des polyphonies pyrénéennes pour tout ce qui est arrangements vocaux. Il n’est pas rare de trouver 3 parties de voix différentes sur le même moreau.

Adrian: On a même « métallisé » une chanson traditionnelle béarnaise « Hilhota de delà l’aiga ». Plus simplement, si vous préférez, on fait du « Terroir Metal » !!

2- Une chose qui interpelle c’est que votre groupe ne comprend que deux personnes, expliquez- nous cela et la scène du coup n’est t-elle pas au programme?

Baptiste: Pour l’album par péché de fainéantise, on n’a pas recruté d’autres musiciens. Du coup, je me suis mis à la boha (Cornemuse Landaise), la mandoline, l’accordéon et la flute pour pallier à l’absence d’autres camarades de jeu. Actuellement, on est en plein recrutement. On pense avoir trouvé 2 jeunes guitaristes compétents (et beaux gosses), On a un polyvalent cornemuses/chant. On m’a vanté les mérites d’un jeune génie de 17 ans qui a une voix fantastique et qui joue de pleins d’instruments, faut que je m’y penche dessus car ça nous permettrait de grandement étoffer la section instruments traditionnels pour la scène et le second album.

Adrian: La scène est évidement indispensable ! et on espere vraiment pouvoir y monter rapidement ! Moi je m’occuperai de la batterie et Baptiste la voix principale et les parties de guitares 3. Pour la basse on a reçu des propositions de quelques mecs notamment d’un ami d’enfance a moi donc a voir !

  3- Est-ce que ce projet vous convient et permet de vous épanouir musicalement ?

Baptiste: C’est une évidence, sinon on l’aurait pas monté. On peut y mixer toutes nos influences, c’est un grand espace de liberté. Après, ne croyez pas que tout est dit dès le premier album, dans nos futures productions, on retrouvera des touches de black/death, de thrash, des cuivres (c’est le côté bandas) voire même un côté commercial plus assumé (comme sur « Que de melhor ») mais tout cela avec grande parcimonie bien sûr.

Adrian: C’est super de voir que ce qui était il y a quelques années des chansons écrites pour se marrer, faire de la musique entre deux dégustations de rouge  , finisse par donner vie a un véritable album ! et le fait que tout les retours de ce projet soit positifs ( que ce soit l’avis de nos familles respective, de nos amis, de métalleux ou de gens qui n’ont absolument rien a voir dans le millieu métal ) nous conforte dans ce sens que nous avons mit le doigt sur quelque chose et on ne va surtout pas laisser tomber ça !

  4- Quelles sont vos influences musicales et linguistiques ?

Baptiste: Ma première grosse influence métallique à été IRON MAIDEN même si aujourd’hui j’ai tendance à préférer les productions de Tobias Sammet. Après on peut citer en vrac : ACCEPT, HELLOWEEN, HAMMERFALL, RAINBOW. Sans oublier HANTAOMA bien sûr, LE premier groupe de folk/metal Occitan. Leur album « Malombra » m’avait fait l’effet d’une grande gastoufle dans les dents à sa sortie. Linguistiquement après, les productions modernes en gascon ne sont pas légion. Mais je pense que les textes de Joan de Nadau m’ont beaucoup apporté. Après tout, c’est en lisant les livrets de ses albums que je me suis vraiment intéressé à la langue gasconne. On pourrait s’inspirer d’anciens écrits aussi, mais je ne suis clairement pas au niveau pour comprendre toutes les subtilités de la poésie de Pèir de Garros ou même d’Alexis Arette-Lendresse. Pour ce qui est du français, les thèmes qu’on aborde étant très peu traités dans l’art, on peut considérer que notre influence principale c’est nos vies, notre vécu.

Adrian: La seule influence musicale est bien évidement le plus gros groupe jamais existé sur terre !! Bien entendu ce sont les dieux vivants que sont IRON MAIDEN !!  vous l’aurez compris je suis un trés grand fan, mais effectivement c’est bien plus complexe en ce qui concerne mes influences musicale. Je suis un passionné de musique, j’ai était bercé par les piliers que sont IRON MAIDEN, DEEP PURPLE, ACDC et j’en passe ! Et en grandissant je me suis plus penché sur le black/death métal, je suis trés friand de toutes les compos de Varg Vikernes de BURZUM, DEICIDE, DARK FUNERAL pour ne citer qu’eux… Je porte aussi un grand intérêt pour la musique folk/pagan ( ELUVEITIE bien évidement, ENSIFERUM ect… ) et dans une autre dimension la musique tradi. Voila pourquoi j’ai découvert le groupe pyrénéen STILLE VOLK alors que je n’avais que sept ans avec l’album  » Hantaoma « , je l’écoute encore sans m’en lasser !!

  5- Quels sont les instruments traditionnels que vous utilisez dans votre enregistrement?

Baptiste: La boha (cornemuse landaise), la flabuta (flute à trois trous), l’accordéon, la mandoline et le whistle (la flute à 5 €). A l’avenir, on aimerai intégrer de la sonsaina (vielle à roue), du clari ou d’autres instruments méconnus de nos contrées.

  6- Etes-vous des rapides ou des lents dans votre processus d’écriture?

Baptiste: Etant donné que la première chanson composée pour l’album (Troisième mi-temps) date de mes 14 ans et que la dernière (Cama crusa) date de mes 18 ans et que j’en ai aujourd’hui 21…on peut aisément dire qu’on a largement pris notre temps pour ce premier album. Pour autant, on peut pas dire qu’on est lent. Les compos sont écrites assez rapidement même si je passe beaucoup de temps à peaufiner les mélodies, les harmonies vocales ou à chercher le refrain qui tue. Après, ne vous inquiétez pas, le prochain disque ne mettra pas 7 ans à voir le jour. Pour celui là, il a fallu réunir les bonnes conditions d’enregistrements, trouver les bonnes personnes pour le mixage et la distribution… Et puis Adrian est parti à la capitale pour faire ses armes en tant que cuisto… Mais je peux déjà vous dire que le 2ème et le 3ème album sont largement avancés. Vous vous doutez bien qu’on à pas chômé niveau écriture pendant 3 ans (Conseil lecteur : profitez en pour composer tant que vous êtes encore étudiants, ça laisse le temps). On peut tabler sur une sortie dans deux ans, grand maximum.

Adrian: Comme le dit Baptiste a première vue sept ans pour écrire un album ça fait extrêmement long  ! mais a l’époque de nos 14 ans c’était juste pour s’amuser entre nous et l’idée de sortir un CD n’était qu’un rêve ! maintenant que nous l’avons entre les mains et que nous avons tout les contacts, et en sachant que ça y est, je reviens vivre en Gascogne, l’aventure ne fait que commencer !  

7- Quels sont les thèmes abordés dans les chansons de BOISSON DIVINE en général?

Baptiste: On profite des paroles pour mettre notre région à l’honneur et exprimer ce que l’on est, sans haine ou militantisme. On parle de notre quotidien. Donc : la fête, le rugby, ceux qui ont marqué l’histoire, la solidarité paysanne, les vieilles légendes du coin… Pour autant, on est pas restreints au niveau des paroles, on peut tout-à fait aborder des thèmes plus contemporains ou universels et même écrire nos propres histoires.

Adrian: Nous sommes très attachés a la terre sur laquelle nous marchons et a tout ce qui gravite autour de celle-ci, BOISSON DIVINE n’a pas pour but de faire passer un quelconque message politique ou autre, on parle simplement de ce qui fait la particularité de la jeunesse de Gascogne, une bande de sacrés fêtards qui vivent dans une région riche d’identité de traditions et autres légendes !

  8- Avez-vous des échanges avec d’autres groupes Pagan à travers la France ou l’Europe?

Baptiste: Pas du tout. On est un jeune groupe qui se lance. Notre carnet d’adresse n’est pas encore bien fourni. La grande majorité des musiciens que je connais jouent dans des bandas ou des harmonies. Pour ce qui est des métalleux (peu nombreux par chez nous), ce sont pour la plupart des amis d’enfance.

  9- Pourquoi avoir signé chez Alain de Brennus Music?

Baptiste: Parce qu’il à un joli nom de famille  ! Et sinon parce que le contrat est très souple et qu’il nous laisse libres de disposer de notre stock comme on veut.

Adrian: Tout est parfait dans le contrat qu’il nous a proposé puis Brennus Music est quand même un label certes pas des plus connus mais dont de nombreux artistes ont signés ! je vous invite a jeter un oeil sur le site www.brennus-music.com  

10- Comment vois-tu l’évolution de votre scène (Folk Métal ou Pagan) en France? Est-ce différent dans d’autres pays ?

Baptiste: Je ne suis pas vraiment l’actualité de la scène folk ou pagan. Je suis plus branché Heavy Metal traditionnel à vrai dire. Bien sur, j’aime bien ELUVEITIE, KORPIKLAANI (sacré concert au Hellfest au passage) ou Lou Quinse mais ça ne va pas plus loin. Et puis, j’essaie de ne pas trop les écouter par peur d’être trop influencé. On a notre spécificité et on compte bien la garder. Je pense qu’on ne peut pas nous comparer à un groupe en particulier…ou alors à plusieurs à la fois.

Adrian: On peut dire que la scène Folk/Pagan est en plein essor ! Alors certes, les groupes Français sont plus que rares, mais le style musical est bel et bien présent. Pour avoir assisté a de nombreux concerts je peux vous assurer que ça fait un carton plein a chaque fois ! En même temps qui n’est pas chaud pour se rincer à l’hydromel dans des mégas cornes a boires en écoutant de la cornemuse sur scène accompagnée de guitares bien lourde  ?!  

11- Quels sont les retours que vous avez eu jusqu’à présent? Des regrets, avec le recul, ou êtes-vous pleinement satisfait de votre premier album?

Baptiste : Des retours très positifs, les chroniques sont bonnes, le clip à plutôt bien tourné et des musiciens bien plus compétents nous en on dit le plus grand bien. Aucun regrets vis à vis de l’album. Je salue au passage le mixeur Patrick Guiraud qui nous à concocté un son monstrueux par rapport aux conditions d’enregistrements pittoresques (on a inventé des noms de studio sur le livret – en fait c’est ma chambre et l’appart d’Adrian)

Adrian: Comme je l’ai dit plus haut, les retours qu’ils soient d’initiés ou non, sont tous positif ! Quand on vous félicite de la même manière que ce soit par des amis métalleux ou par votre Grand-mère, c’est qu’on a bien réussi dans notre but de toucher un maximum de personnes !

  12- Vous avez prévus des dates? Avec quels groupes aimeriez vous tourner ? Quel serait l’ultime festival pagan pour vous ?

Baptiste: Pas de dates de prévu pour l’instant bien qu’on ai eu des propositions. On est en phase de constitution du line-up, après viendrons les répétitions. On aimerais bien tourner avec tous le groupes précités dans l’interview et plus particulièrement KORPIKLAANI pour essayer de les prendre à l’alcool (mais j’ai des doutes). L’ultime festival Pagan serait obligatoirement une tête d’affiche avec BOISSON DIVINE et HANTAOMA jouant juste avant nous avec pour point d’orgue, un duo sur « la danse de l’ours ».

Adrian: Pas de dates dans l’immédiat, mais comme on la précisé on y viendra vite et on est les plus impatients ! Un festival de rêve serait un mythique Pagan Fest avec HANTAOMA, STILLE VOLK et ELUVEITIE!! Puis tant qu’on est dans l’imaginaire, pourquoi pas un gigantesque IRON MAIDEN avec BOISSON DIVINE en premiere partie  ?? Je crois qu’aprés cela la mort pourra venir nous cueillir sans problème.

  13- Merci de nous avoir accordé cette interview et encore bravo pour cet album, je vous laisse le mot de la fin ! :

Merci à Kaosguards pour sa chronique dithyrambique. J’espère que l’on sera en état de donner des concerts très bientôt. On vous tiens au courant de l’avancement des travaux (lives et albums). Adishatz e siatz hardits!!!

 

-un commentaire sympa sur rateyourmusic

http://rateyourmusic.com/release/album/boisson_divine/enradigats/

Lothian

Jul 12 2013  Maître Baladin Digital  [Rating53922487]La modeste famille du folk metal hexagonal a le plaisir de vous faire part de la naissance de son petit dernier, le dénommé Boisson divine. Un sobriquet qui évoque bien sûr le vin – le magnifique cep figuré sur la pochette de ce premier album ne laisse pas de doute – pour des débuts discographiques placés sous le signe du terroir gascon (Enradigats signifie « Enracinés » en occitan). Musicalement, le duo propose un folk metal direct et énergique à la In Extremo (« Que me’n tornarèi »), surtout quand Baptiste Labenne fait entendre sa boha (ou cornemuse landaise). Mais il y a chez ces Gersois un côté foncièrement heavy metal traditionnel, avec des guitares qui résonnent très Iron Maiden tout au long du disque, pour un résultat plus souvent proche d’un Mägo de Oz au final (« Que de melhor »). La présence d’instruments issus du folklore local, tels que l’accordéon (« Lo cant deu pastor »), la boha et le flageolet (l’excellent instrumental « Rondèu »), de même que les vocaux majoritairement en occitan, font penser aux Pyrénéens de Stille Volk. Dommage que les titres en français (« Vendanges », « Troisième mi-temps ») sonnent franchement basique, sans onirisme aucun dans les paroles et avec un chant beaucoup plus approximatif. Coup de chapeau en revanche pour les 8 minutes de « Cama crusa », solide suite heavy progressive qui prouvent que les deux compères savent faire preuve d’ambition.

 

-Boisson Divine sur Poscataclysme

http://postcataclysme.blogspot.fr/2013/07/boisson-divine-enradigats.html Récits post-cataclysmiques

Quand je chronique un album c’est qu’il est indiscutablement très bon.

mardi 30 juillet 2013

 Boisson Divine – Enradigats

Au cours d’une soirée classique – Monopoly, bière et Team Fortress 2 en coop – il ne manquait qu’une chose, du bon folk festif qui tâche. C’est là qu’interviennent Boisson Divine et leur opus Enradigats.Attention ce n’est pas breton, ni écossais, ni nordique, c’est français, et de Gascogne (région qui n’existe que dans l’imaginaire de ceux qui pensent encore qu’elle existe).Mais le groupe ne s’enfonce pas dans les revendications identitaires non plus, il célèbre juste dignement sa région et sa « boisson divine ». On n’est pas non plus dans l’ultra-festif à la Korpiklaani, les compositions sont plus travaillées, plus profondes, sans être non plus dramatiques.En fait pour un album de Folk, les racines sont très typées Hard/Heavy, avec des riffs à la Saxon, des soli à la Helloween. Les instruments folkloriques viennent parfaitement s’y coller et apportent même leur part de groove.Le chant est quand à lui à hauteur moyenne, très basé sur les harmonies et les cœurs. La tonalité globale est vraiment épique.Là où cet album est magistral, c’est qu’il va très loin dans le folk traditionnel, les mélodies sont vraiment typiques, pleines de cette émotion des musiques comme on les entend dans les bals et les jam sessions des vieux de la vieille avec leurs bombardes et leurs flûtes, mais il va aussi très loin dans l’hommage au Heavy des années 1980, on reconnait la volonté d’utiliser une patte, une façon d’écrire et d’interpréter sans sombrer dans la fadeur. Et la synergie est tout simplement parfaitement exécutée.

 

  -Une chronique non moins élogieuse sur Kaosguards:

http://www.kaosguards.com/content/view/7914/1/

BOISSON DIVINE « Enradigats » (France)
Contre toute attente, ce duo formé par Adrian Gilles et Baptiste Labenne vient de sortir le meilleur album de folk métal hexagonal selon votre humble serviteur.Racontant tour à tour ses histoires en occitan et en français, BOISSON DIVINE régalera les auditeurs tant ses refrains sont bien trouvés. C’est une véritable bouffée de bonne humeur qui vous envahit tout au long de ces minutes de musique décoiffante. Et oui, car BOISSON DIVINE, c’est certes une musique festive mais qui rend aussi hommage à ces racines. De titre en titre, on sent bien que les protagonistes de ce projet maîtrisent parfaitement leur sujet et oscillent avec facilité entre des sons à la fois heavy grâce aux guitares, et à la fois folk grâce au mélange d’intruments traditionnels.La rythmique est tout autant déchaînée et ne fait que booster l’ensemble qui décolle pour mieux se poser sur les cimes métalliques du genre. Des morceaux évocateurs comme « Troisième mi-temps » ou « Lou cant deu pastor » ne vous apporteront que gaieté et headbanging en perspective. Tous les fans de MAGO DE OZ, IN EXTREMO, HANTAOMA, STILLE VOLK devront en tout cas enrichir leur discothèque avec « Enradigats » qui fera date dans la musique folklorique/métallique française. On ne saurait que les encourager sur cette voix de toute façon, tant leurs compositions paraissent pousser par le vent du succès qui ne leur insuffle que des notes magiques. Pour couronner le tout, le cd est illustré par une pochette simple mais graphiquement efficace.Alors en avant damoiseaux et gourgandines, vous avez le feu vert pour aller vous étourdir avec le pagan folk metal unique d’un futur spécialiste du genre ! De la scène vite pour partager ce pur moment de félicité.

Evildead Date de sortie: 05/2013Label: Brennus MusicStyle: Folk Métal

 

  -une SUPERBE chronique qu’a eu droit BOISSON DIVINE !!

http://metal.nightfall.fr/index_10201_boisson-divine-enradigats.html  

Au moment d’évoquer le paysage Folk Metal français, on pense le plus souvent, et tout naturellement, à ces nombreux groupes qui s’inspirent de la matière celtique pour construire une musique porteuse de revendications identitaires ou pétrie de thématiques belliqueuses. Les groupes, le plus souvent bretons, parfois auvergnats, transmettent des valeurs de solidarité, d’unité et, parfois, font l’apologie d’ancestrales religions païennes. Les autres traditions régionales, qu’elles soient corses, normandes, limousines ou berrichonnes, restent l’apanage de groupes dits « traditionnels », et ne se manifestent que rarement dans les sphères métalliques. C’est ainsi un boulevard qui s’ouvre devant BOISSON DIVINE, très probablement le premier groupe à consacrer son répertoire à la promotion de l’identité Gasconne. Fondé par deux jeunots, Baptiste Labenne et Adrian Gilles, sur les hautes terres du Gers en 2005, voici un bien intrigant projet qui donne naissance sous le nom « Enradigats » à un premier album bluffant de savoir-faire et de maîtrise.BOISSON DIVINE ne semble pas vouloir défendre à tout prix l’identité de la Gascogne face à la mondialisation galopante, qui entraîne une perte de repères et une marginalisation des cultures minoritaires. Pas de pamphlet revendiquant l’indépendance de la région, pas de textes durs à l’encontre des pouvoirs dominants qui nivellent par le bas et rabotent les exceptions culturelles. Le groupe semble enclin, c’est évident, à promouvoir sa région, mais à le faire sous un aspect pacifique, les textes traitant essentiellement de plaisirs hédonistes (il est régulièrement question d’alcool), de rugby ou de légendes du pays. Tout cela, finalement, génère une empathie naturelle de l’auditeur envers ceux qui, au quotidien, font survivre leur identité régionale. L’aspect régionaliste de l’ensemble est renforcé par la présence de nombreux textes en langue gasconne, le groupe allant même jusqu’à proposer un petit guide des équivalences phonétiques français/gascon dans son livret et en proposant un dossier de presse en langue gasconne sur la page de son distributeur, Brennus (lui-aussi promoteur d’une culture musicale à sauvegarder).Le Folk Metal proposé par le groupe prend ses racines sur un Hard Rock/Heavy Metal somme tout traditionnel, qui fait un clin d’œil appuyé à SAXON ou MAIDEN (les harmoniques de guitare). S’ajoutent sur l’ensemble de nombreux instruments traditionnels (accordéon, boha – la cornemuse landaise-) qui donnent naissance à un mélange fort bien dosé. Plus que la capacité de BOISSON DIVINE à trouver le juste dosage entre ses instruments, on reste pantois face à la force créatrice d’un groupe pourtant débutant, mais qui propose un peu plus d’une demi-heure de compositions inventives et toutes très inspirées. D’entrée, « Que Me’n Tornarèi » (« Je reviendrai »), qui peut rappeler un IN EXTREMO des grands jours, frappe juste et fort : un riff acéré, des harmonies vocales qui renforcent le côté traditionnel, un solo de guitare furieux, voici un groupe qui donne un bon coup de pied à une scène Folk Metal de moins en moins enthousiasmante. Les compositions, donc, tiennent excellemment bien la route. Basées le plus souvent sur des riffs dantesques, auxquels viennent se greffer des mélodies folk imparables, elles font mouche de manière systématique. Lo Cant Deu Pastor » constitue l’exemple parfait d’un groupe qui donne l’impression d’avoir dix ans de carrière au cul, tout comme « Que de Melhor » rappelle le MAGO DE OZ des grands jours. Des instrumentaux (« Rondèu ») et des titres plus directs (« Vendanges », « Troisième Mi-temps ») viennent constituer le liant entre des pièces plus complexes et audacieuses, à l’image du titre final « Cama Crusa » (« Jambe crue »), une légende gasconne mise en musique de la plus belle des manières : un piano solennel et inquiétant, auquel succède un riff Heavy épique, façon CELTIC LEGACY, qui porte sur ses épaules 8 minutes d’un titre à tiroirs qui ne lâche pas l’auditeur jusqu’à la dernière note. Si un léger bémol était à apporter, ce serait au niveau du chant, parfois approximatif, à l’image du premier couplet de « Terre d’attache » ou de l’ensemble de « Vendanges », des morceaux qui pâtissent quelque peu de cette fébrilité vocale. Néanmoins, le plus souvent marqués par la présence d’harmonies vocales, la plupart des morceaux ne souffrent pas de ce léger défaut, qui n’entache en rien le petit exploit que vient de réaliser le groupe : secouer la fourmilière Folk Metal par le biais d’un album très inspiré et excellemment exécuté. De plus, en basant ainsi son répertoire sur l’histoire et les traditions de sa région, le groupe s’offre une matière textuelle inépuisable qui devrait, souhaitons-le, donner naissance à d’autres albums de cette trempe dans un avenir que l’on espère proche.

  -Boisson Divine à eu l’honneur d’être interviewé par le journal occitan La Setmana (article du vendredi 31 Mai 2013) :

  LaSetmanaTitre

BoissonDivine_Lasetmana

 

    -La toute première interview officielle de Boisson Divine, sur la Web radio « Radio Gascohna », dans l’emission Terra Trem du jeudi 16 mai 2013 (5 parties) :

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C’est sous l’écurie Brennus que la première galette du groupe BOISSON DIVINE est distribuée en 2013. Ou plutôt du duo, puisque c’est Baptiste Labenne et Adrian Gilles qui s’occupent à eux deux de toutes les parties vocales et instrumentales du CD qui nous préoccupe ici

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