Chroniques Volentat

VOLENTAT (Mars 2016)

French Metal (FR) :

http://www.french-metal.com/chroniques/boissondivine.html#.VzxVMYSLTIU

Note 16/20

Quand on parle du département du Gers (32) en matière de fête et musique, il est facile de citer « Tempo Latino », « Country In Mirande » ou bien « Jazz In Marciac », reconnus au niveau international. Bon, il ne faut pas oublier que nous sommes sur un webzine metal et que tous ces festivals ne nous regardent pas (et ne doivent pas trop nous lire d’ailleurs). Toutefois, il semblerait que le Gers ait trouvé sa révélation en matière de rock / metal festif avec le groupe Boisson Divine. Après un premier album qui représentait à mes oreilles un essai transformé (non, il n’y pas de lien avec la chanson « 3ème Mi-temps »), le groupe a su parfaitement évoluer via ces neuf nouvelles pistes entièrement chantées en gascon. 

Dans ce nouvel album, « Volentat », on retrouve le même plaisir que dans leur album précédent,« Enradigats ». Les compositions sont diverses et variées autant au niveau des instruments folk que des éléments plus saturés. Le chant gascon s’intégrer toujours bien au milieu de tous ces instruments avec cette qualité sonore que possède le groupe. On ressent toujours cette joie et cette envie de fête que le groupe a envie de communiquer. Et avec l’été qui arrive, c’est vraiment un bon argument pour faire tourner la galette (c’est également valable pour les autres saisons d’ailleurs). Même si je n’ai pas de préférence particulière pour certains chansons, la plupart d’entre elles m’ont quand même marqué dès les premières écoutes. A noter tout de même « Sent Pançard » avec son introduction douce au début partant vers un côté plus pêchu avec de bons riffs de gratte et un refrain donnant l’envie de bouger. En deuxième position, la chanson « Quin Braguer » qui me fait penser au groupe In Extremo à l’époque où les instruments folkloriques étaient bien exploités. Et sur la dernière marche du podium, « Pujar », qui pourrait être une chanson du groupe de folk metal hongrois Dalriada, notamment au niveau du chant féminin. 

Si je devais faire des reproches concernant cet album ? Eh bien, il y en a deux mais ceux-ci ne concernent pas la qualité des compositions. En premier, j’aurais aimé avoir une chanson en français dans le même type que « Vendanges » mais bon là, c’est personnel. Et en deuxième, leur clip pour « Quin Braguer » que je trouve moins bon que celui de « 3ème Mi-Temps » car il ne montre pas assez le vrai terroir du Gers. Cependant, je ne vais pas bouder mon plaisir en écoutant « Volentat », c’est un très bon album qui pourra convenir aux fans de folk aussi bien qu’aux accros de punk et de metal.

 

   
JU 
Mai 2016

La Horde Noire (FR) :

 

http://www.lahordenoire-metal.com/chronique/boisson-divine/volentat.html

A l’instar du pagan metal, le folk metal a toujours su fédérer les joyeux fêtards que sont les métalleux. Le mélange d’ambiances métalliques et folklorique / païennes m’a toujours beaucoup touché personnellement au point de vouloir découvrir ce groupe au nom très prometteur : BOISSON DIVINE.

Car dès l’ouverture de Volentant, 2ème album des dignes Gascons, je suis pris aux tripes. La recette est certes classique mais ô combien entraînante. Les instruments traditionnels se combinent ici aussi très bien aux guitares aux riffs heavy metal. Parfois, ça me fait penser à Hammerfrost de No Man’s Land. Naturellement, les paroles font référence à la culture et autres légendes gasconnes. Elles sont d’ailleurs toutes chantées dans cette langue lyrique de notre cher Sud-Ouest. Fort heureusement, la pochette propose les textes en gascon, français et anglais. Cela montre que les membres de BOISSON DIVINE sont fiers de leurs origines et veulent le montrer au plus grand nombre. C’est tout à leur honneur. A noter, que le morceau Quin Braguèr comporte un passage musical du folklore gascon qu’on retrouve aussi dans Maudat de Stille Volk.

Non, vraiment, depuis son acquisition, cette galette tourne en boucle chez moi et je ne peux que vous conseiller de vous la procurer également. Foi de Savoyard, il n’y a rien de plus bon, après la tartiflette bien sûr !

Atheos – 09/10

 

 

 

Rock Meeting (FR) 

http://rockmeeting.com/index.php/hard-rock-heavy-metal/cd-reviews/7640-boisson-divine-volentat

 

Avec Boisson Divine, le métal est dans le pré ….

C’est avec ce jeu de mots que j’ai présenté ce combo très original dans le forum, en rapport avec ses racines Gersoises, de Riscle plus précisément. Un produit du terroir du Sud-Ouest à plus d’un titre, puisque c’est Brennus, le label d’Alain Ricard, qui publie leur deuxième album, Volentat. Boisson Divine s’est formé  en 2005 avec Baptiste Labenne (guitares, basse, chant, boha…) et Adrian Gilles (batterie, chant). Les influences revendiquées renvoient au Heavy Metal des années 80 (Iron Maiden, Saxon…), au Folk-Metal (Finntroll, Eluveitie, Dropkick Murphys…) et aux groupes régionaux (Nadau, Los de,. L’Ouzom, Los Pagalhos…). Après un premier album, Enradigats, sorti en 2013 et très bien reçu, le groupe enchaine des concerts et le groupe en live  passe de 2 à 7 musiciens.

Sent Pancard ouvre ce deuxième et nouvel album, la qualité de la production apparait d’emblée évidente, le son est très pro. Puis le mélange des instruments traditionnels, qui font l’intro, avant de laisser exploser les instruments électriques et leur côté heavy s’impose comme une évidence. Si Alan Stivell avait ouvert la voie dans les années 70 avec le folklore breton, si Nadau a déjà intégré des éléments rock dans sa musique béarnaise, ou plus récemment si OMIORS a mélangé folklore occitan avec un métal très moderne, ici la tonalité est plus orientée vers le hard / Heavy, avec un solo très incisif, qui donne une identité propre au groupe. Certains titres comme Los Tilholèrs, ou Aiga d’Aur mettrent plus en avant, notamment en intro, le côté folk. D’autres, comme Los Invisibles ou Cepèra, assènent plus volontiers les riffs en premier plan.  D’autres comme Dauna de Brassempoi ou plus encore Quin Braguèr s’imposent d’emblée par des refrains très attractifs.
Et quel plaisir d’avoir de textes dans ma bonne veille langue maternelle, la langue d’oc, avec les bonnes intonations, sans accent  scolaire  que l’on trouve parfois chez ceux qui l’apprennent à l’école a défaut du terrain. Mentionnons Ayla, jeune paloise, la seule fille de l’équipe, qui joue de plusieurs instruments traditionnels (dont la flabuta, le tambourin à cordes, la vielle à roue…) et parle gascon, je suppose que c’est elle que l’on entend chanter sur Pujar. Les textes sont le reflet du quotidien des musiciens : rugby, vieilles légendes, odes à la terre, solidarité paysanne, bombances, chansons traditionnelles, sauvegarde du patrimoine, hommage à ceux qui ont marqué l’histoire.
Le dernier titre, Caussada deus Martirs, épique, sur plus de 9 minutes, referme brillamment cet opus.

Et au final ce mélange au premier abord improbable s’impose totalement,  on en redemande, et j’espère avoir l’occasion d’y gouter prochainement en live. Et en attendant « adichats à touts »!!!

 

 

 

NIGHTFALL IN METAL EARTH (FR)

http://metal.nightfall.fr/index_11832_boisson-divine-volentat.html

Les clémentines viennent d’Espagne, les vêtements du Bengladesh, les appareils électroniques de Taiwan, les jouets en plastique de Chine, la bière de Belgique… la mondialisation galopante entraîne, depuis de nombreuses années maintenant, un repli identitaire et une volonté de renouer avec ses racines culturelles. Si cette manifestation d’un nationalisme compréhensible peut se faire de manière nauséabonde (suivez mon regard vers la droite…), elle peut également prendre des atours bien plus accueillants et non revendicatifs. En ce sens, la musique des BOISSON DIVINE constitue une bouffée d’air frais bienvenue. Car si le groupe chante dans la langue de sa région, le Gascon, il n’y a pas derrière cette utilisation des symboles de cette région une volonté d’exclure l’autre, l’étranger, le différent. Au contraire, au son de son Folk Metal audacieux et entraînant, le groupe accueille tous les mélomanes désireux de découvrir les bienfaits d’une musique authentique et… naturelle !

Trois ans après un premier album déjà très prometteur, Baptiste Labenne et Adrian Gilles reviennent avec un nouvel opus qui marque le franchissement d’une étape pour le groupe. Alors que « Enradigats » était le témoignage d’un groupe dont la musique semblait déjà avoir atteint une certaine maturité, « Volentat » pousse encore plus loin la maîtrise d’un Folk Metal à la fois complexe et immédiat. Les thématiques, traitant de l’histoire et des légendes gasconnes, sont cette fois-ci interprétées uniquement dans un dialecte régional dont la musicalité s’accorde parfaitement avec ce mélange doux et rugueux entre guitare électrique acérée et instruments traditionnels, dont la fameuse « boha » (cornemuse landaise). Les musiques, sans perdre de leur force et de leur immédiateté, ont gagné en richesse et en beauté. Il y a chez les BOISSON DIVINE un sens de la mélodie qui provoque l’adhésion immédiate de l’auditeur. Un exemple ? L’énergique « Quin Braguèr », dont la rythmique dansante soutient un refrain tout bonnement bluffant. L’univers de MAGO DE OZ semble celui qui se rapproche le plus de cette musique imparable et enivrante.

Plus encore que sur son premier album, BOISSON DIVINE est parti a pris le parti de créer une alchimie séduisante entre agressivité et légèreté. A ce petit jeu, un titre tel que « Cepèra », qui combine un riff mordant et un refrain lumineux, prend des airs de leçon en la matière, tout comme « Dauma De Brassempoi », dont le tempo plus lent sert à merveille un titre alambiqué, doté de couplets semi-acoustiques du plus bel effet. 

N’hésitant pas à incorporer de nouveaux éléments dans sa musique (dont un piano), le groupe s’est fait exigeant puisqu’il propose des morceaux longs et épiques, savamment construits, dont la durée est une force. « Los Invisibles », dont le riff peut rappeler le IRON MAIDEN des années 2000, est un morceau de bravoure marqué par plusieurs changements de rythme et une ambiance globalement légère et entraînante. « Caussada Deus Martirs », du haut de ses neuf minutes, est sans aucun doute le chef-d’œuvre de cet album. Entre riffs violents, interludes instrumentaux hispanisants, solos de guitare plaisants, on ne s’ennuie pas un seul instant à l’écoute de ce morceau dont la longue durée est décidément un atout.

Le chant de Baptiste Labenne, qui semblait parfois quelque peu monotone sur le premier opus, s’est lui aussi grandement amélioré, et si l’on sent à quelques reprises un manque de puissance qui peine à servir les morceaux comme ils le mériteraient, il ne fait aucun doute que le chanteur peut encore devenir plus performant et passer outre ce léger bémol.

Petit à petit (et en espérant qu’un troisième album arrive plus rapidement que ce deuxième opus), BOISSON DIVINE commence à se constituer une discographie digne d’un grand nom du Folk Metal. Sans réelle faiblesse, faisant de sa jeunesse un avantage (une authentique fraîcheur se ressent à l’écoute de l’album) et jouant à fond la carte du particularisme régional, le groupe est sans nul doute ce que l’hexagone a produit de plus convaincant dans le style depuis le début de la décennie. Le genre de groupe dont le soutien devrait devenir une cause… nationale.

 

 

La Guilde du Metal (FR)

http://ultimetal.free.fr/chroniques/c_boissondivine-volentat.html

 

Boisson Divine m’avait carrément fait plaisir avec son Enradigats de tooooute beauté, remettant les pendules du folk metal à l’heure tout en redonnant de l’espoir aux blasés de Korpiklaani et Co dont je fais parti. Je ne veux absolument pas dire que les pyrénéens ont tout pompé aux finlandais, loin de là! Ils ont au contraire montré il y a trois ans qu’ils ont su développer un style brassant un peu tout ce que la scène proposait, y ajoutant leur touche occitane dans les paroles qui changent définitivement la donne. Conquis, je vous dis. Alors la nouvelle d’une suite à cette merveille ne pouvait que me mettre en joie, ce qui tombe plutôt bien étant donné que nous sommes dans une ambiance festive avec le duo fondateur devenu véritable groupe à part entière. Allez, on rentre dans la danse!

Bordel, que ça commence bien! « Sent Pancard » ne traîne pas à vous ambiancer à l’ancienne avec ce chant de troubadours modernes dans leur gascon d’antan, rythmé presque thrash au son de riffs musclés et d’instruments traditionnels merveilleusement mariés. « Los Tilholèrs » ralentit un peu le tempo et prend la forme d’une complainte un peu mélancolique, « Dauna de Brassempoi » se posant ensuite comme la narration d’un comte chevaleresque aux forts accents heavy. J’en profite pour souligner la parfaite complémentarité des deux chanteurs, usant habilement de leurs différences de timbre (l’un rond, l’autre plus aiguisé) pour apporter encore plus de relief à l’expression vocale. Si l’alignement d’autant de compliment vous saoule déjà, sachez que je ne n’en suis encore qu’au tour de chauffe!
Un peu plus rock, « Quin Braguèr » et son introduction à la cornemuse sonnent vraiment celtiques et rapprochent les cultures du grand ouest et du sud-ouest au coin du feu, me rappelant pas mal les meilleurs moments de nos voisins outre-Pyrénées Mägo de Oz. Puisque le cadre fraîchement posé s’y prête carrément, il est temps pour la ballade acoustique de… Eh non c’était une feinte, « Aiga d’Aur » ressort bien vite les guitares et les vocalises en choeurs de nos pèlerins du Metal, « Los Invisibles » gardant le rythme juste après. « Cepèra » quant à lui prend le parti de boosté un peu le tempo pour faire sautiller l’audience, alors que débarque finalement la véritable (power) ballade du set: « Pujar ». Ayla aura d’ailleurs l’occasion d’y briller autant par la maîtrise de son organe vocale que par celle de ses instruments, insufflant une touche de féminité (en duo avec ses hommes) bienvenue à l’atmosphère intimiste du morceau. C’est triste, car nous arrivons déjà à la fin du voyage… qui ne saurait se conclure sans un élan épique que « Caussada deus Martirs » prodigue avec son skank beat sauvage d’ouverture! C’est LA grosse pièce qui s’impose en queue de tracklist d’un album symphonique, neuf minutes riches en pont brodés de guitares acoustiques et de soli électriques envoûtants, de piano et voix en douceur qui préparent à l’explosion finale tant attendue/redoutée (selon l’angle dans lequel on l’aborde).

Et oui, j’y croyais avant même d’en entendre une seule note, le temps m’a donné raison: ce second opus est aussi puissant que le premier! Il n’est pas donné à tout le monde de se jeter à corps perdu dans un style aussi pratiqué et “banalisé” de nos jours que le folk metal en parvenant encore à proposer quelque chose de nouveau, d’ultra personnel, et surtout de profondément enivrant! La Boisson Divine est un alcool traître qui se laissera boire sans retenue et dont les effets divers et variés ne seront pas les mêmes en fonction des consommateurs, mais n’auront toujours que des retombées positives sur ceux qui s’y seront risqués. Je prend d’ors et déjà mon billet pour la prochaine fête!

 

 

 

 France Metal Museum (FR) :

http://france.metal.museum.free.fr/chros/b/boisson_divine_02.htm

Nous avions déjà évoqué le premier opus des Gersois de BOISSON DIVINE, qui nous avaient régalés dès leur premier album « Enradigats » sorti en 2013.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis, du floc à coulé dans les gosiers, puisque Baptiste Labenne (Chant/Guitares/Instruments traditionnels) et Adrian Gilles (Chant/Batterie), qui s’occupaient à eux deux de tous les instruments, ont su évoluer et recruter pour porter leur travail sur les scènes.

Ils ont donc embauché Luca à la seconde guitare, Freddy à la flûte et aux chœurs, puis Pierre à la Boha (Une sorte de Cornemuse Landaise) et enfin, Florent à la basse. Malheureusement, Freddy quittera la formation, mais sera remplacé par la Paloise Ayla, qui joue de plusieurs instruments traditionnels (dont la flabuta, le tambourin à cordes, la vielle à roue…)… et parle gascon. Elle apporte la touche féminine au groupe.

Benjamin, accordéoniste de Saint-Sever est enfin recruté et la bande peut se produire sereinement sur scène avec une formation live solide, passée de 2 à 7 en un an !

Rodé et avec des chansons en poche, BOISSON DIVINE passe à l’enregistrement de son nouvel opus. C’est donc une véritable joie de les voir de retour en ce début d’année 2016 avec leur second opus « Volentat », qui sort sous l’écurie Brennus en Mars 2016…

A noter, comme à l’accoutumée, un véritable travail sur le livret. Nous pouvons y découvrir en effet les textes des chansons, tous écrits en patois de Gascogne, avec les traductions non seulement en français, mais également en anglais. Vous pourrez ainsi apprendre le Patois, que demander de plus !!! Car il faut préciser que cette fois-ci, tous les titres de « Volentat » sont chantés en Patois, ce qui n’est absolument pas une gène, précisons le…

Le mixage est l’œuvre de Patrick Darkhyrys du WSL Studio, qui nous à confectionné un beau travail de restitution sonore, où chaque instrument est bien en place. C’est bien beau tout ça, mais musicalement me direz-vous ?

Et bien il y a de la joie dans la musique de BOISSON DIVINE, qui vous procurera un bien-être transpirant au travers d’un Heavy Metal puissant mais où les mélodies et les refrains marquants ne sont pas en reste. Sans oublier les guitares affutées et les soli bien menés, incorporant bien entendu des instruments traditionnels. Du beau travail.

Aucune chanson n’est à jeter, que ce soit « Saint pançar » le speed, « Den bragèr » au rythme dansant et au refrain extra, « Aiga d’aur » taillée pour les scènes avec ses « laï laï » à reprendre en chœur et son solo à couper le souffle. « Los invisibles » aux mélodies imparables, avec la boha de Michael Tempette, qui donne ce petit aspect écossais. Un morceau de toute beauté aux multiples ambiances et rythme.

Baptiste s’affirme également au chant. Il prend de l’assurance et aucun dérapage n’est visible à l’horizon. Un chant clair et agréable qui sied parfaitement à BOISSON DIVINE et son univers musical…

Le titre « Pujar » est un peu différent, avec un second chant féminin, Émilie Manescau (Daunas de còr) accompagnant Baptiste au chant. L’aspect traditionnel est également plus poussé entre les refrains. Ceci est du à l’absence de guitare sur ces parties. Mais quand ces dernières sont en œuvre, le « Metal » prend le dessus. A noter l’interprétation à la Vieille à roue de Ayla Bona. Encore une fois, une mélodie imparable fera votre bonheur.

Déjà la galette se termine sur un « Caussada deux martirs » qui dure pas moins de 9’35 minutes jamais ennuyeuses. Changements de rythmes, parties calmes. Passages appuyés et hargneux. Guitares classieuses et mélodies. Tout est là !

Les espagnols ont MÄGO DE OZ. Nous avons BOISSON DIVINE ! Pour conclure, c’est bien simple. Vous avez aimé « Enradigats » ? Et bien jetez-vous sur « Volentat », vous ne serez pas déçus.

Vous ne connaissez pas le premier album des Gersois ? Dans un cas comme dans l’autre, vous ressentirez le feeling et la joie à l’écoute de compositions festives, énergiques et affutées, aux mélodies superbes et instrumentalisations travaillées, mélangeant habilement Metal et instruments traditionnels, sans trop en faire. Un vrai bonheur.

BOISSON DIVINE confirme avec ce second album tout le bien que l’on pensait de lui dès le premier. Il est incontestablement l’un des meilleurs combo de Folk Metal en France, tout simplement. Moi je dis bravo.

 

 

Kaosguards (FR) :

http://www.kaosguards.com/content/view/10974/1/

En seulement deux albums les folkeux du sud-ouest se sont imposé comme une valeur sûre du style.

Ce deuxième opus fait suite au  premier qui avait vu le jour en  et qui avait déjà attiré l’attention de nombreux fans de musique traditionnelle mêlée à du métal mélodique. Tant et si bien que le groupe se produira à l’open air du Ragnard Rock Fest en Juillet prochain qui regroupe les formations les plus en vogue de la musique païenne. Si vous êtes dans le coin ne les ratez pas car cela risque d’être un moment particulier et intense. Pour revenir à ce « Volentat » il faut remarquer que le niveau s’est élevé d’un cran.

Pas que la musique ait fondamentalement changé loin de là, mais les deux ans qui séparent les deux oeuvres ont été mis à profit pour polir un diamant à l’état brut.  Ils ont créé un son qui touche plusieurs genres sans trop de barrières maillées par des harmonies et une cohésion sans failles. On appréciera le fait qu’ils fassent preuve de retenue en n’empilant pas les plans incongrus comme dans certaines productions. Il y a aussi un courant sous-jacent très médiéval ici qui se mélange à un album de métal aguichant.

Le mixage et la production sont à la hauteur de ce qui est nécessaire pour une séparation des instruments efficace, de la clarté des guitares « crunchys » et d’une section rythmique solide accompagnée d’un chant particulier mais plaisant en ce qui me concerne. Il y en a pour tout le monde sur cette version heavy folk qui tire vers le haut la scène française (ou Gasconne selon la volonté du groupe). Si un jour vous ne savez pas quoi écouter je pense que vous attarder sur le dernier BOISSON DIVINE ne vous sera que bénéfique.

Une confirmation bien née qui me rend enthousiaste pour les années à venir et rendez-vous au Ragnard Rock Fest messieurs!

Evildead

 

Date de sortie: 21/03/2016

Label: Brennus Music

Style: Folk Métal

Note: 19/20

 

 VS WEBZINE (FR) :

http://www.vs-webzine.com/chronique-BOISSON_DIVINE-Volentat-16983.html

 

Le Metal est universel. Comment peut-on présenter autrement un genre qui s’est acoquiné avec tant de musiques, tant de folklores ? En voici encore un très bel exemple avec BOISSON DIVINE, groupe formé en 2005 du côté du Gers. En Gascogne donc, précision ô combien importante vu que ce collectif mené par le duo Adrian Gilles – Baptiste Labenne a choisi de fusionner Metal et folklore gascon. Avec chant en gascon et instruments locaux (boha (une cornemuse), flabuta (flûte), tambourin à corde, accordéon, vielle à roue…) de rigueur. Leur premier album, Enradigats, n’arrivera qu’en 2013. Avec des morceaux chantés en français et en gascon aux thèmes divers (comme… le rugby), BOISSON DIVINE avait livré un disque hyper frais de Folk-Metal guilleret et entraînant, avec mine de rien de sacré tubes potentiels (comme l’hymne « Terre d’Attache »). 3 ans plus tard et alors que le groupe s’apprête à monter sur la scène du Ragnard Rock Festival cet été, voici venir leur second album, Volentat.

Côté Metal, BOISSON DIVINE ne se situe pas dans le registre Black/Pagan mais dans l’autre versant du Folk-Metal, celui qui navigue plutôt dans le Heavy/Power. Et encore, BOISSON DIVINE reste à part et est avant tout une formation de Folk-Metal, tout simplement, relativement mélodique avec force solos (et compos tendant parfois vers le mélodeath), et avec du chant clair uniquement. Notons déjà que cette fois-ci, le groupe a choisi de chanter à 100% en gascon et aucune ligne en français ne viendra perturber la langue du Midi. Le livret de l’album propose la double traduction français/anglais et les thèmes sont de nouveau variés, citons « Dauna de Brassempoi » qui parle de la première représentation connue du visage féminin. C’est Baptiste qui se charge de la majorité des parties de chant et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il maîtrise entièrement son sujet, avec quelques belles envolées au sein d’un ton qui m’évoque celui d’Attila Bakos de THY CATAFALQUE voire les chants de SOLEFALD. Rien que ces voix font une bonne partie de l’accroche de Volentat avec une belle poignée d’excellents refrains (« Sent Pançart », « Dauna de Brassempoi », « Quin Braguèr », « Cepèra »). Et bien sûr, c’est aussi ici que se situe la particularité de BOISSON DIVINE, résolument unique en son genre (même s’il n’est apparemment pas le premier groupe de Metal à utiliser le gascon).


Par rapport à EnradigatsVolentat se dégage nettement du « Metal à boire » dont pouvait un peu injustement être taxé le groupe, BOISSON DIVINE évolue et varie ses humeurs. Mais le Metaaaaaal est bien là et on le remarque dès « Sent Pançart » (passée sa superbe intro folklorique), avec ses cavalcades qui à n’en pas douter permettront au groupe de lancer des circle-pits bien dynamiques. « Dauna de Brassempoi » montre toute l’inspiration du groupe avec d’excellentes compos Metal et bien sûr une parfaite intégration des éléments folk. « Quin Braguèr » est assurément le tube de cet album et est digne du meilleur de Enradigats. « Cepèra » n’est pas en reste et BOISSON DIVINE continue ainsi à nous abreuver de riffs accrocheurs, « Aiga d’Aur » et « Los Invisibles » sont là pour le prouver. Mais les gascons ne font pas que riffer etVolentat se révèle tout de même relativement aéré. Notamment pour « Los Tilholèrs », pièce très folk et très travaillée. On s’arrêtera aussi sur l’intro très posée de « Aiga d’Aur », les moments plus intimistes de « Los Invisibles » ou encore le plus cool « Pujar » qui bénéficie de l’apport du chant féminin. Volentat se pose alors comme un album très complet.

Un album complet qui se termine par un final complet, « Caussada deus Martirs », qui du haut de ses 9 minutes résume bien tout ce que BOISSON DIVINE a à nous proposer. Et Volentat est donc une belle réussite, bien produit de sucroît, et il n’y avait déjà que peu de défauts de forme sur Enradigats. D’aucuns continueront à préférer ce dernier qui était plus concis (on gagne 10 minutes de musique ici) et efficace, mais le groupe gascon a évolué et triture admirablement bien son Folk-Metal. Sans prétention, BOISSON DIVINE tombe peut-être parfois dans les clichés du Folk-Metal sautillant, mais il est difficile de résister à la plupart des morceaux entraînants de cet album, qui recèle de qualités musicales certaines et de compositions inspirées dans un registre Metal simple et accrocheur. Bien sûr, il faut aimer le chant clair en gascon est les instruments proposés, mais bien que touchant très peu au folklore gascon (je suis originaire d’une région diamétralement opposée à la Gascogne dans l’hexagone…), BOISSON DIVINE m’a rapidement conquis, dès les premières écoutes du single « Dauna de Brassempoi » d’ailleurs. Je ne sais pas si je préfère Volentat à Enradigats, chacun à son propre charme mais le principal c’est que BOISSON DIVINE assure dans son Folk-Metal gascon. Atau que’s ditz !

 

 

La Setmana (Gascon) :

 

setmana Volentat

 

 

 

ROCK-FORT SHOW (FR)

Philippe Michel du Rock-fort show :

BOISSON DIVINE nous revient avec son nouvel album « Volentat » chez Brennus et le moins qu’on puisse dire c’est que CA FAIT UN BIEN FOU !!!
Dansant, chantant, riffant, UNE BONNE CLAQUE A LA MOROSITE !!!
Bravo les gars !
Vous m’aviez déjà « assis » avec votre premier effort de 2013 « Enradigats » et là vous me couchez littéralement !!!

Cette BOISSON DIVINE va faire des ravages soyez en certains !

 

Folk-metal.nl (EN)

http://www.folk-metal.nl/2016/04/boisson-divine-voletat/

By: Jeff
Rating: 8/10
Release: 21/3/2016
Label: Independent

How do you like your folk metal? If you are into the upbeat, cheery, catchy and hook laden, then the new album from France’s Boisson Divine will be right in your wheel house. The new album “Volentat” follows 2013’s “Enradigats” and sees Boisson Divine continuing right where they left off…. and they left with an impressive debut. 
‘Our leader here’ Michel gave the debut a nice mark and I can hear why……. equally metal and folk with crunchy riffs melding with folk instruments is a winning formula. Where “Enradigats” I think played it safe with song structure/riffing, “Volentat” is a little more adventuresome and it should be for a second effort. I guess I think they sound like a blend of Kanseil, Ulkan Newen and Skiltron, obviously the biggest difference is that they are French as opposed to Italian or South American like the others but they have a similar style to me. One thing that will strike you compared to the first album is more confidence in trying some different things while still being similar sounding to the first album. There is a real power metal vibe base to the songs with layers of folk instruments and harmonized vocals. Let us not forget the use of the Boha throughout (Gascony region bagpipe) which is used to augment to the main guitar riff or create the riff equally well. They also have a little mix of flamenco/Spanish guitar in a few tracks and that really again adds another dimension to what they are doing here.
There are a total of 9 tracks clocking in around 45 minutes or so with a few quick ones, mid length ones and album closer (“Caussada Deus Martirs”) at over 9 minutes. A couple of tracks will really stick with you after a few listens like “Los Tilholèrs” and “Quin Braguèr” for examples with easy to remember harmonies and riffs…… nice and catchy, sure to be crowd pleasers. I found this just be a great folk metal album and I mean FOLK METAL… not pagan, Viking, dark, etc….just FOLK METAL.
Pretty decent production certainly helps here too, guitars are not overly heavy but still have enough of an edge and the vocal mix and harmonies is really spot on. With a unique take on the genre, Boisson Divine have a good thing going here on their 2nd album and I think this can really propel them forward in a big way. Great 2nd album.

 

 

-METAL EN MUNDO (SP)

 

Voici la toute première chronique du nouvel album « Volentat » sur un site espagnol. La traduction étant faite par nos soins, nous vous prions d’être indulgent avec d’éventuelles incorrections, on parle espagnol comme un vache…béarnaise !

http://metalenmundo.blogspot.fr/…/boisson-divine-volentat-2…


Boisson Divine: Volentat

Folk Metal

4.5/5.0

Quand je découvre un groupe, et en particulier de Folk Metal, l’adrénaline me monte en espérant que ça sonne bien.

C’est ce qui m’est arrivé avec Boisson Divine. Ces français savent ce qu’ils font, et me font penser que je peux encore me faire surprendre avec de nouveaux disques, que tout n’a pas été déjà fait.

Un grand disque avec de grandes mélodies, de grandes instrumentations folk, grandes voix et grandes chansons.

Il faut seulement se détendre, s’asseoir et écouter très fort pour sentir toute la puissance de ce disque.

hautement recommandé.

 

Cuando descubro un nuevo grupo, y sobre todo, de Folk Metal, me sube la adrenalina esperando que suenen muy bien.

Pues con Boisson Divine me ha ocurrido esto. Estos franceses saben lo que se hacen y me hacen pensar que todavía puedo llegar a sorprenderme con nuevos discos, que no todo está hecho ya.

Un gran disco con grandes melodías, grandes instrumentaciones de folk, grandes voces y grandes canciones.

Solamente queda relajarte, sentarte y escucharlos a todo volumen para que sientas todo el poder de este disco.

Altamente recomendado.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Hit Counter provided by orange county divorce attorney